De l'ère des bâtonsaux casinos en ligne: l'histoire complète du jeu au Canada
Embarquez avec nous pour un voyage à travers toutes les époques du jeu au Canada, de 2000 av. J.-C. à notre passion moderne pour les casinos en ligne. Prêt à plonger dans une aventure temporelle?
- Les jeux d’argent au Canada sont Prédominés par Plusieurs Cultures
- Les jeux des Premières Nations : Religieux, Athlétiques et Amusants
- Des origines vikings méconnues : Jeux et combats
- Forces de l’Empire Britannique : Jeux de Cartes et Souverains Diaboliques
- Les jeux d’argent au Canada à l’époque coloniale – dépendants de la Couronne britannique ?
- Profil de Jeu Noble du Royaume de France
- Les années 1800 et 1900 – deux siècles de jeux d’argent florissants
- L’influence des célèbres jeux d’argent américains sur le monde du jeu au Canada
- Le jeu chez les Premières Nations: Entreprise et Divertissement dans le Monde Moderne
- Commentaires sur l’essor actuel de l’industrie des casinos au Canada
- Nos conclusions sur la Chronologie du Jeu au Canada
Les jeux d’argent au Canada sont Prédominés par Plusieurs Cultures
Il est grand temps de se familiariser avec tous les faits relatifs à la chronologie des jeux de hasard au Canada. Du domaine religieux à la sphère spirituelle, d’un simple passe-temps à un mode de vie, le jeu est une réalité incontournable!
Mais de quoi s’agit-il précisément ?
Pour commencer, il convient de définir les jeux de hasard et d’argent, puis d’analyser leur évolution sur le territoire canadien au fil du temps.
Selon l’Encyclopædia Britannica, les jeux d’argent se réfèrent à des activités où le résultat dépend de paris ou du hasard. Par ailleurs, les jeux d’argent peuvent également être le fruit d’activités à la fois chanceuses et compétitives, comme les sports ou les concours.
Maintenant que nous avons posé les bases, il est temps de plonger dans l’histoire des jeux d’argent au Canada en suivant une progression chronologique.
Les jeux des Premières Nations : Religieux, Athlétiques et Amusants
Le riche univers du jeu d’argent ancien au Canada est préservé de nos jours grâce à l’implication des peuples autochtones. Permettez-nous d’approfondir notre discussion sur les jeux et les accessoires de jeu.
1. Les jeux d’équipe voient le jour
Par définition, les jeux d’argent terrestres sont étroitement liés à la présence de plusieurs joueurs. Depuis des temps immémoriaux, les ancêtres de cette terre ont créé des jeux basés sur la chance qui impliquaient de petits groupes de personnes, puis des équipes plus nombreuses.
Accrochez-vous, car nous allons plonger dans un monde passionnant où les jeux et les courses vous réservent des moments palpitants !
2. Quand les bâtons et les pierres deviennent les enjeux d’un pari
Pour s’adonner à des jeux semblables à nos jeux de table contemporains, il est nécessaire de disposer d’accessoires adaptés. Dans l’Antiquité, où les ressources étaient précieuses, l’esprit inventif des gens leur permettait de créer des pions et des pièces à partir de matériaux tels que le bois, la pierre et l’os.
Cette affirmation trouve un solide appui dans les découvertes archéologiques
3. Slahal ou le “Jeu du Bâton”
Imaginez deux rangées de personnes assises, une face à l’autre. Dans cette scène animée, l’une des équipes tient les os d’animaux lors du premier tour, les transmettant habilement de main en main. Tout cela se déroule au rythme envoûtant de chants traditionnels qui résonnent dans l’air. L’équipe adverse doit se concentrer intensément sur le tempo et le rythme avec lesquels les os sont passés, en harmonie avec la musique envoûtante.
Mais pourquoi tout cela ?
L’objectif de l’équipe sans os est de deviner avec finesse et intuition la personne qui, à la fin de la mélodie, se retrouve entre les mains des os. C’est un défi palpitant qui nécessite une concentration aiguisée et une connaissance profonde des mouvements rythmiques.
Maintenant, vous vous demandez sûrement pourquoi ce jeu, qui implique des os, est appelé “Le Jeu du Bâton” ?
La réponse réside dans le moyen astucieux de tenir les scores. Pour immortaliser les points gagnés, les participants utilisent des bâtons en bois spécialement gravés, arborant une forme et une taille uniques. Chaque bâton est une œuvre d’art miniature, portant en lui les souvenirs des affrontements passés et des triomphes remportés.
4. La motivation profonde des autochtones pour s’adonner à ces jeux
Selon la sagesse millénaire des principales tribus à l’intérieur des frontières canadiennes, les jeux occupent une place primordiale dans la santé, à tous les niveaux, contribuant au développement harmonieux du corps et à l’équilibre de l’esprit.
Des récits anciens qui résonnent depuis l’ère de John Cabot jusqu’aux découvertes scientifiques contemporaines nous révèlent les secrets des Premières Nations. Ils utilisent avec sagacité les jeux de hasard et d’adresse pour se nourrir de vitalité, apprendre les fondamentaux de la vie et s’élever sur le plan spirituel. Leurs traditions ancestrales convergent avec les preuves scientifiques modernes, formant une toile magique où chaque lancer de dés, chaque pari calculé est une véritable exploration de soi.
Mais tout ne se limite pas à l’aspect éducatif. Parfois, les jeux de hasard sont simplement un passe-temps agréable et divertissant.
5. Les sports et les paris sportifs émergent
Tout comme les Jeux olympiques de la Grèce antique, les plus anciennes civilisations du Canada adoraient participer à des compétitions sportives.
Généralement, ils montraient leur maîtrise dans des activités telles que:
- La manipulation/lancer de la lance
- Le tir à l’arc
- La course en canoë
- Le toboggan
Vous n’êtes pas familier avec le dernier? Permettez-nous de vous expliquer en détail!
Un toboggan est une luge simple et aérodynamique utilisée principalement par les peuples inuits et crie du Canada pour se déplacer d’un point initial à une destination déterminée à travers des terrains enneigés.
En effet, des compétitions de glisse étaient organisées où le titre de champion du toboggan était décerné en fonction de son temps total dans la course.
Saviez-vous que bien que le toboggan soit un artefact distinctivement canadien, des formes de traîneaux similaires ont été découvertes en Australie ? Les populations autochtones de Tangalooma utilisaient ces traîneaux pour se déplacer dans le désert. C’est fascinant de constater comment des idées et des technologies similaires peuvent se développer indépendamment dans différentes parties du monde.
6. Preuves d’objets similaires à des dés
Des morceaux rectangulaires d’un mémorabilia de jeu, d’une teinte brunâtre, fabriqués principalement à partir d’os d’animaux ou de bois de cerf, ont été découverts et soigneusement préservés jusqu’à ce jour.
Bien qu’ils diffèrent légèrement de nos dés quotidiens, tant par leur apparence que par leur texture, leur forme et leur utilisation demeurent étrangement similaires.
Malheureusement, les règles précises des jeux de dés antiques nous échappent encore. Cependant, une lueur d’espoir persiste : les peuples autochtones perpétuent cette tradition, s’efforçant de préserver cet héritage vivant en formant des artisans dévoués à la création de ces objets et à l’exploration de nouvelles manières de les utiliser, telles des alchimistes du jeu.
7. Jeu de dés avec des bâtons élancés
Il peut être inhabituel pour une personne du XXIe siècle d’imaginer les dés comme des bâtons longs, minces et soigneusement décorés de motifs complexes.
Pourtant, pour des tribus comme les Meskwaki, les Cheyenne, les Arapaho et bien d’autres, il s’agit d’un phénomène courant.
Oui, tout à fait!
Les dés en bâton Chippewa ont tous un côté sombre et un côté clair. Un jeu complet de trois dés est tenu par un joueur qui doit les lancer en l’air. La façon dont ils atterrissent indique le score obtenu par le joueur.
Côté du dé | Points accumulés |
---|---|
Toutes les combinaisons simples | 4 |
Un simple + deux serpents | 6 |
Un serpent + deux simples | 6 |
Un serpent + deux hommes | 6 |
Un de chaque | 0 |
Un homme + deux simples | 4 |
Un homme + deux serpents | 4 |
Un simple + deux hommes | 4 |
Le jeu se termine lorsque le gagnant totalise 50 points !
8. Le rôle puissant des femmes autochtones
Les femmes des Premières Nations ont joué et continuent de jouer un rôle actif dans les activités de jeu et de sport. Les ressources historiques ainsi que les preuves contemporaines sont là pour le confirmer.
Par exemple, plusieurs tribus amérindiennes organisent des compétitions d’athlétisme où les jeunes femmes démontrent leur habileté et leur endurance, notamment lors des célèbres “Courses à pied”.
Dans le passé lointain, ces exercices sportifs avaient pour objectif d’enseigner aux jeunes des compétences vitales et de légitimer leur statut. De nos jours, cependant, ces courses sont principalement considérées comme des épreuves amicales entre pairs. Malgré les tentatives des colons blancs visant à imposer l’idée d’une féminité fragile aux Premières Nations, la réalité est que les compétences de jeu ne différaient en rien entre les hommes et les femmes.
Il est intéressant de noter que les jeunes adolescentes célébraient leurs premières menstruations avec des courses comme celles-ci.
9. L’éclat des femmes athlètes: une vision captivante de la beauté d’autrefois
Les femmes indigènes étaient passionnées par l’idée des jeux et s’investissaient pleinement dans ceux-ci. Les souvenirs des auteurs, des archéologues et des sociologues vont tous dans le même sens, confirmant cette réalité.
Leur force physique exceptionnelle et leurs capacités mentales adaptées à leur forme de jeu étaient considérées comme des caractéristiques attrayantes. Cela contrastait avec la norme occidentale qui les jugeait souvent “non féminines” voire inappropriées.
Même aujourd’hui, ces femmes continuent d’apprécier le divertissement et sont fières de leur esprit compétitif.
10. Dés de lance : Jouets pour les dieux
Les historiens ont fait une découverte fascinante concernant l’artisanat antique lié aux jeux. Dans les musées d’aujourd’hui, on peut encore trouver des fragments de bois élancés mesurant jusqu’à 29 pouces, arborant des pointes rouges ou bleues. De chaque côté, des motifs précis et répétitifs de taches vertes ou bleues sont généralement peints.
Parfois, ces objets étaient ornés de plumes magnifiquement colorées à leur extrémité. À première vue, on pourrait les prendre pour des armes ou des artefacts religieux.
Mais en réalité, il s’agit de dés !
Les dés en bâtonnets zunis étaient initialement fabriqués et offerts aux héros jumeaux, ceux-là mêmes qui ont apporté la civilisation lors des récits de la genèse tribale. Depuis leur origine sur les autels d’offrandes, ces dés sont devenus des jouets sacrés, et parfois, des pointes de flèches symboliques.
Fait amusant : des preuves archéologiques suggèrent que ces objets sont plus anciens que l’invention et l’utilisation courante de l’arc, c’est-à-dire qu’ils datent d’au moins 10 000 ans.
Les dés ont sculpté le destin de l’homme au gré du jeu
Dans les tribus du Nord-Ouest, le destin de l’homme échappe en partie à son contrôle. À l’arrivée de la puberté, les garçons se soumettaient à un rituel de longue durée, au cours duquel ils faisaient la rencontre de leur “gardien” dans un rêve. Chaque gardien, un être immortel à mi-chemin entre l’homme et l’animal, prenait soin de son protégé, semblable aux anges dans le judéo-christianisme.
On attribuait aux gardiens un rôle crucial dans “l’autre monde”, un lieu réservé aux chamans, où ils s’adonnaient à des jeux de dés avec des lances, décidant ainsi du destin de leur protégé.
Si le gardien d’une personne venait à perdre, le sort de l’individu concerné était tragique, conduisant à une issue fatale.
11. Un bref aperçu d’un temps révolu
Encore aujourd’hui, nous pouvons contempler des jeux fascinants tels que le Slahal, et heureusement, des plateformes comme YouTube les immortalisent à jamais.
Pourtant, le récit original mettait en scène une connexion profonde entre les humains et la nature.
Sur une rangée se tenaient les ancêtres, faisant face aux ours. À mesure que les humains sortaient victorieux, ils régnaient sur la terre, célébrant avec joie chaque partie jouée.
Cependant, ces rôles n’étaient pas les seuls !
De temps en temps, des groupes de personnes résolvaient leurs différends concernant la nourriture et la terre en jouant toute une journée, accompagnés de bâtons et de musique.
12. Résister à l’épreuve du temps
Bien que cela puisse sembler surprenant, le jeu d’argent occupait une place prépondérante dans l’Ancien Canada, tout comme les compétitions sportives. Ce qui est le plus remarquable dans tout cela, c’est la façon dont les jeux, les objets et les rituels ont réussi à survivre jusqu’à nos jours.
Même à travers les épreuves difficiles du génocide, les tribus qui peuplent cette terre ont su préserver et transmettre les jeux qu’elles pratiquent depuis des milliers d’années, pour le plus grand bonheur des générations futures.
Chez Casinobonusca, nous comprenons l’importance capitale et complexe du jeu chez les Premières Nations. Afin de lui rendre hommage, nous avons créé une page spéciale dédiée à la Commission des jeux de Kahnawake, ainsi qu’à certains des casinos qu’elle a minutieusement testés et agréés au fil des années. Chaque casino en ligne titulaire de la Licence Kahnawake est présenté en mettant en avant ses offres populaires.
13. Du folklore à l’emploi
Avant l’arrivée des colons européens, la population du Canada se consacrait à l’organisation de ces jeux à une échelle grandiose. Cela signifiait que les artisans, les athlètes et les personnes ayant un rôle de premier plan au sein de leur tribu se voyaient confier des tâches spécifiques.
À travers les tourments des millénaires, cette attitude a subsisté, persévérant au fil du temps.
Dans le Canada des années 90, pas moins de 71 % des employés des complexes hôteliers des Premières Nations étaient issus de communautés autochtones. Cette réalité a apporté une lueur d’espoir dans des régions autrefois marginalisées, en réduisant considérablement le taux de chômage, initialement établi à 40 %, pour le ramener à un taux bien plus encourageant de 15 %.
Des origines vikings méconnues : Jeux et combats
Il y a plus d’un millénaire, de courageux navigateurs nordiques ont accosté sur les terres du Canada. Ils baptisèrent les peuples autochtones “Skealings” et introduisirent leurs propres jeux.
Dans cette section, nous plongeons au cœur des activités de jeu les plus prisées des Vikings, dont certaines ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire canadienne.
14. Hnefatafl
Voici un jeu de société que nous pouvons mieux expliquer en disant qu’il se comporte comme les échecs dans sa partie stratégique, tout en ayant la particularité du backgammon d’être dicté par les dés.
Des preuves de son existence ont été découvertes dans de nombreux établissements vikings, tels que :
- Grande-Bretagne et Écosse
- Islande
- Groenland
Nous pouvons raisonnablement supposer que les guerriers et navigateurs qui ont mis les pieds au Canada en étaient également conscients.
Quel est son objectif ?
Sur un plateau rectangulaire, la pièce du roi repose au milieu et doit être protégée par l’une des pièces de son équipe situées autour d’elle. Les pièces de l’équipe adverse se trouvent quant à elles sur les bords et doivent attaquer le centre.
Malheureusement, les règles complètes de ce jeu ne sont conservées nulle part, car les disciples d’Odin utilisaient leur écriture runique uniquement à des fins religieuses ou pour graver des pierres tombales.
Saviez-vous que: L’ensemble le plus immaculé a été trouvé en Islande. Il contenait 12 pièces rouges et 12 pièces blanches, toutes faites de dents d’animaux. La pièce du Roi est faite d’os de baleine et ressemble à un vieil homme avec une barbe à deux pointes.
15. Les Guerriers ont été enterrés avec leurs ensembles de jeu
Nous avons aujourd’hui la chance de contempler l’élégance d’un plateau de Hnefatafl, tel qu’il était soigneusement préservé dans les tombes des joueurs passionnés d’autrefois.
Deux types de plateaux se distinguent par leur splendeur. Les plateaux miniatures, comprenant 7 cases horizontales et 7 cases verticales, rivalisent en charme avec le grand plateau majestueux, doté de 19 cases de chaque côté. Les pièces de jeu miraculeusement préservées se parent de matériaux nobles tels que :
- Le bois, véritable symbole d’authenticité
- Le verre, capturant la lumière telle une œuvre d’art
- Les os d’animaux, témoins de la force et de la nature même du jeu
- Les pierres et métaux précieux, parures étincelantes dans l’arène des combats stratégiques
Quant aux dés de l’Âge des Ténèbres, ils révèlent une énigme fascinante. Leurs quatre faces, numérotées curieusement de 3 à 6, éveillent notre curiosité. Reste à dévoiler le mystère : étaient-ils différents de nos dés actuels ? Ou peut-être d’autres versions, égarées au fil des siècles, nous sont-elles demeurées inconnues ?
Fait amusant : Selon une légende nordique, le jeu était le passe-temps préféré de l’élite. Deux rois auraient joué aux dés pour décider qui gouvernerait l’île d’Hisigen.
16. Combats de chevaux : Un spectacle pour Odin
Les Vikings adoraient assister à des compétitions féroces entre animaux, généralement de jeunes étalons. Les combats étaient intenses et ne prenaient fin que lorsque l’un des animaux succombait ou prenait la fuite.
Pour rendre les combats encore plus violents, d’autres animaux étaient rassemblés autour de l’arène pour encourager les combattants à affirmer leur statut d'”alpha”.
Afin d’obtenir les faveurs des dieux, les nordiques offraient des sacrifices d’animaux, notamment des porcs et des chevaux. Odin, le Tout-Père, recevait en offrande des chevaux décédés.
17. Le Moulin à Neuf Hommes, ou la vieille version du Morpion
Ce jeu est connu sous d’autres noms tels que Nitavl ou Tavl, mais les fondements restent les mêmes. Le plateau à neuf points (qui tire son nom de là) accueille des pièces sombres et claires. Tout comme aux échecs, c’est le joueur qui utilise l’ensemble clair qui commence en premier.
L’objectif de cette partie est d’aligner trois pièces de la même couleur sur un même côté.
Initialement, seuls quelques pions sont utilisés, mais d’autres sont placés sur le plateau au fur et à mesure que le jeu progresse. Ensuite, la partie continue avec toutes les “troupes en bataille”. Si une séquence est complétée, le gagnant du tour a le droit de confisquer une pièce de l’ensemble du perdant.
Astuce : Vous voulez être au sommet de votre jeu du Moulin ? Placez l’une de vos pièces dans une position qui vous permet de vous déplacer en avant et en arrière sur deux lignes pour maximiser vos chances.
18. Dé en os à six faces
Ouais, les Vikings jouaient à plein d’autres jeux de chance pendant leur temps libre avec des dés à six faces. Ils préféraient se les bricoler avec des os d’animaux et les astiquer bien comme il faut.
Jeu de dés Mentiroso” ou “Menteur
Le jeu consiste à secouer des dés dans un bol par un joueur, qui peut voir le score. Il a le choix entre dire le score précis de l’adversaire ou mentir en l’estimant plus haut ou plus bas qu’il ne l’est réellement.
L’adversaire peut alors faire l’une des actions suivantes :
- Croire l’autre joueur et tenter d’obtenir un score plus élevé ;
- Dénoncer le mensonge et, s’ils ont raison, l’adversaire perd une vie ;
- Accepter le lancer initial sans regarder les dés et l’adopter comme étant le leur.
Le score est déterminé en additionnant les chiffres présents sur les faces des dés. Par exemple, dans une partie classique, si vous obtenez deux dés montrant 6, vous aurez 6 + 6 = 12. Dans Mentiroso, vous devez simplement attacher les chiffres et former un 66.
La personne ayant le score le plus élevé et qui possède encore des vies remporte la partie.
19. Vikings et jeu d’échecs
Non, il n’existe aucune preuve que les peuples nordiques aient jamais joué aux échecs. Bien que la version des échecs à laquelle nous jouons aujourd’hui soit originaire d’Asie, plus précisément de l’Inde, deux jeux de plateau stratégiques très similaires existent dans la culture viking.
Tabula ou Tabulae
Le jeu est constitué de plusieurs plateaux, découpés en petites zones distinctes.
Comment le reconnaître ?
Les 15 pièces sont déplacées selon le destin dicté par des dés à trois faces. Elles ne peuvent se mouvoir qu’en sens inverse des aiguilles d’une montre. Chaque tour implique soit trois mouvements séparés, soit un seul mouvement combinant trois pions.
Les pions “capturés” reprendront leur place initiale sur le plateau de jeu.
Halatafi
Tabula devrait être distingué de Halatafi, un autre jeu populaire qui partage des similitudes.
Halatafi se reconnaît par son plateau unique, comportant des trous à la place des cases d’échecs habituelles. Un espace délimite le côté rouge et le côté blanc où les pièces sont positionnées.
Lorsque vous jouez à Halatafi, vous avez la liberté de vous déplacer dans toutes les directions, sauf en arrière vers une position précédente. Votre objectif est de capturer autant de pions que possible. Celui qui se retrouve avec seulement 4 pions ou moins subit une défaite
Forces de l’Empire Britannique : Jeux de Cartes et Souverains Diaboliques
Vers 1497, le navigateur italien John Cabot a confondu le Canada avec l’Asie et l’a revendiqué comme nouveau territoire au nom de la Couronne britannique.
Il est indéniable que les Britanniques et leur Empire ont exercé une influence considérable sur le Canada tel que nous le connaissons aujourd’hui, y compris dans le domaine des jeux de hasard.
Poursuivons maintenant notre exploration de ce sujet !
20. L’influence des jeux d’argent à l’époque élisabéthaine
Même si Cabot a navigué et revendiqué pour le roi Henri VII, c’est sous la reine Élisabeth I que l’Empire s’est épanoui et est devenu résolument homogène. Certaines des tendances insulaires en matière de jeux et de paris ont traversé l’Atlantique.
Les colons du XVIIe siècle au Canada aimaient probablement jouer et parier sur les autres en pratiquant :
- Le backgammon
- Le One & Thirty (une ancienne version du Blackjack moderne)
- Le craps
- Le tir à l’arc
Une autre activité populaire bien documentée consistait à regarder et à parier sur les sports de combat. Les animaux étaient enfermés dans des cercles en bois et confrontés à d’autres animaux domestiques plus petits, tels que des chiens. L’objectif était de provoquer un combat sanglant, d’où le nom.
21. Les jeux de hasard – une activité illégale
Bien qu’elle n’ait jamais été pleinement respectée, voire carrément ignorée, il existait une loi intitulée “The Unlawful Games Act” (loi sur les jeux illicites) de 1541. Elle interdisait les jeux de hasard, considérés comme une distraction, en particulier pour les soldats.
Cependant, l’attitude du monarque et de l’État à l’égard des jeux de hasard a changé lorsque la reine Élisabeth a autorisé la première loterie publique de l’Empire dans le but de collecter des fonds pour les réparations navales et portuaires. La loterie a commencé en 1566 et s’est poursuivie jusqu’à sa clôture en 1569.
Toutefois, son fonctionnement différait des tirages de loterie habituels d’aujourd’hui !
Entre 1566 et 1569, des billets ont été vendus sans qu’aucun gagnant ne soit désigné. Puis, au cours de la dernière année, des prix ont été attribués. En fin de compte, presque tous les participants ont obtenu quelque chose en échange de leur argent. Selon les sources historiques, tous les citoyens britanniques pouvaient y participer, y compris les représentants canadiens de la Couronne.
En réalité, le tirage au sort d’Élisabeth fonctionnait comme un prêt des citoyens pour les besoins de l’État.
Par la suite, des intermédiaires appelés “courtiers” ont pris en charge la gestion des billets entre l’État et les joueurs, marquant ainsi le début des courtiers modernes. Les actions faisaient partie d’un billet complet, car peu de gens pouvaient se permettre d’acheter un billet complet.
22. Tout le monde aime les jeux de hasard
L’île britannique a toujours été un lieu prisé pour les jeux d’argent, de l’Antiquité au Moyen Âge, puis à l’époque contemporaine. Selon les sources, le Moyen Âge témoigne généralement d’une attitude positive envers les jeux de hasard.
Les différences se manifestent principalement au niveau des enjeux.
Bien que des personnes de tous les statuts sociaux participent aux jeux, chacun a une perspective différente sur le sujet. La haute société pariait de grosses sommes d’argent, des propriétés, des bijoux, et ainsi de suite. Malheureusement, nous ne disposons pas de données sur les autres classes sociales, mais leurs revenus généraux ne leur auraient probablement pas permis de s’adonner à des paris de grande envergure.
En outre, il existe également des différences en termes de préférences de jeux.
Classe supérieure | Classe moyenne et inférieure |
---|---|
combats d’animaux, échecs, jeux de cartes | jeux de dés |
Il est intéressant de noter que sous le roi Richard d’Angleterre, seule la noblesse pouvait parier dans certaines limites d’argent. L’un de ses successeurs, le roi Richard II, a également interdit les jeux du lundi au samedi.
23. Déjouez vos adversaires et prenez l’avantage
Au XVIe siècle, un jeu émergea dans l’Empire britannique et prit d’assaut la scène des jeux d’argent de l’époque. En l’espace de 100 ans, il devint une véritable star. Aujourd’hui, nous le connaissons sous le nom de Whist.
C’est un jeu joué par plusieurs personnes, l’une d’entre elles étant le donneur. Dans certaines variantes, pour maximiser l’aléatoire, une “main fictive” est autorisée. Elle est censée imiter un autre joueur, mais les cartes sont distribuées face visible puisqu’il n’y a personne réellement présent.
Astuce : Dans certains cas, cela vous confère un avantage particulier, car vous pouvez partiellement éliminer les cartes qui ont déjà été distribuées entre vous et la main fictive.
Une équipe peut recevoir des “honneurs” dans une variante optimiste, qui sont des points supplémentaires obtenus lorsque le croupier leur donne une carte de cour de grande valeur, comme des valets, des reines, des rois ou des as.
24. Modifications de la législation sur les jeux d’argent
Il n’y a jamais eu de consensus avec les monarques au fil du temps. Les contestations provenaient de points de vue politiques, religieux et économiques.
Les plus pieux voulaient imposer des restrictions aux jeux basés sur la chance. Les monarques qui avaient besoin de financer des guerres et des projets les autorisaient généreusement.
À chacun son métier !
25. L’époque où les jeux étaient interdits
Sous son règne, Richard III a interdit tous les jeux de cartes et de dés.
Les faits montrent que même s’il était issu de la noblesse, il n’aimait pas trop les paris ou les jeux de ce genre. Toutefois, nous ne savons pas exactement ce qui l’a poussé à agir de la sorte. Certains affirment qu’il percevait cette activité comme une distraction dangereuse.
Mais comme nous l’avons dit, des monarques plus progressistes ont compris la valeur d’un passe-temps et le gain monétaire de la Couronne lorsque les gens participaient à des tirages au sort, à des paris, à des courses et à toutes les autres activités similaires.
Les jeux d’argent au Canada à l’époque coloniale – dépendants de la Couronne britannique ?
Un bref aperçu
Lorsque les colons européens ont pénétré dans la partie nord du continent américain, ils se sont battus pour obtenir des terres et des biens. Cela s’est traduit par des effusions de sang, des guerres, des négociations et d’autres aspects de l’histoire.
Nous n’avons pas l’intention de nous pencher sur l’histoire générale, mais nous devons établir une chronologie de la législation sur les jeux d’argent.
Lisez tout cela dans cette section !
26. Trois grandes époques du jeu
Au fur et à mesure que le Canada évoluait et devenait la nation que nous connaissons et aimons aujourd’hui, l’attitude et le cadre juridique des jeux de hasard ont également évolué.
On peut distinguer trois périodes.
L’essor du jeu pendant la colonisation
Depuis l’arrivée de John Cabot jusqu’en 1867, le chaos régnait en matière d’affaires intérieures. Les peuples autochtones protégeaient leur terre et les colons voulaient les dominer.
À cette époque, le jeu était une question de préférence des deux côtés, comme nous l’avons déjà mentionné.
Pendant cette période, on retrouvait une combinaison de la pensée britannique et française dans l’Acte de Québec (1774), qui interdisait le jeu dans les maisons non réglementées.
Confédération et jeux d’argent modernes
l s’agit de la période que les historiens classent entre 1867 et 1969. Nous approfondissons les détails de cette période, ses tendances et ses influences sur cette page.
Les jeux d’argent après 1970
Nous vivons actuellement dans l’ère des jeux d’argent. Des centres de villégiature, des hôtels, des institutions des Premières nations et des tonnes de sites de casinos en ligne voient le jour. Pour une sélection de casinos en ligne, nous sommes là pour vous aider. Nous prenons les grands noms de l’industrie et les analysons en tant qu’experts, mais nous jouons et évaluons en tant que groupe de joueurs passionnés ; c’est ainsi que vous savez que nos critiques sont exactes et utiles.
Profil de Jeu Noble du Royaume de France
Comme nous le savons tous, la dualité du Canada est constituée d’une riche combinaison d’influences britanniques et françaises, qui se retrouvent en proportions équivalentes.
Les jeux d’argent n’ont pas échappé à cette sphère d’influence, bien au contraire.
Cette section vous emmènera à la découverte des jeux et des événements les plus renommés qui ont traversé les époques ou qui ont encore des répercussions aujourd’hui.
27. Rouge et Noir
Ce jeu est pratiquement disparu aux États-Unis et au Canada, mais il continue de prospérer dans les prestigieux casinos de Monaco.
Il s’agit d’une fusion entre la roulette, avec une table unique comportant deux rangées pour les deux couleurs, et les jeux de cartes, puisque les paris se font en plaçant des cartes sur la table.
Deux croupiers se trouvent de chaque côté, accompagnés d’un “observateur”. Pratiquement tous les membres de la haute société et les soldats des XVIIe et XVIIIe siècles étaient familiers avec ce jeu, tant pour y jouer que pour y parier. Son taux de rendement est estimé à 98 %, ce qui inclut la noblesse blanche canadienne.
28. La carte de la reine : Une invention française
La France détient de nombreux records en matière de jeux d’argent et de cartes. Outre le fait qu’elle possède les plus anciennes maisons de jeu sur son territoire, la France a fait des progrès féminins dans le domaine des cartes en y ajoutant le caractère de la Reine.
À l’origine, les jeux de cartes d’inspiration marseillaise comportaient un roi et un noble en deuxième et troisième position après l’as.
Curiosité : le mathématicien et philosophe Blaise Pascal a inventé le prototype de la roulette, qui permettait de se rapprocher d’un objet en perpétuel mouvement.
29. Les Templiers et le “21” ou Blackjack
Le jeu du “21”, Blackajck ou Vingt-Et-Un, a plusieurs noms et est largement connu et joué jusqu’à aujourd’hui.
La légende dit que la société très bien préservée et conservée des Templiers a inventé une version qui est restée quelque peu inchangée depuis aujourd’hui.
Saviez-vous : Du fait que ce jeu était couramment pratiqué en Europe occidentale et en Amérique du Nord, des prononciations amusantes telles que “Van John” (provenant du Royaume-Uni) ont émergé dans l’argot des joueurs.
Supposez que vous ayez déjà rencontré le nom “Pontoon” dans des textes anciens. Dans ce cas, vous devriez savoir que c’était la désignation du Blackjack, notamment pendant la Grande Guerre (Première Guerre mondiale) par les Canadiens également. À l’écrit, il est apparu après les années 1760 dans l’Académie des Jeux en France et après les années 1800 dans un manuel de cartes appelé “Hoyle”.
30. La France catholique face aux jeux d’argent
Bien que l’Hexagone ait été prolifique dans l’invention, la pratique et la popularisation des jeux de casino, le point de vue sur ces questions était principalement sévère et désapprobateur. Du Moyen-Âge à l’époque moderne, plusieurs dirigeants ont interdit ces jeux :
- Cela a commencé en 1254 avec Saint Louis
- Elle est reprise par Charles IV en 1319
- Il en va de même pour son successeur Charles V en 1369
- C’est également le cas en 1560 pour Charles IX
- Enfin, la même décision a été renforcée par Henri III en 1577
Cependant, des personnages historiques bien connus ont également vu le potentiel que représentait l’autorisation de jeux gérés par l’État.
Le cardinal Mazarin a opté pour une loterie destinée à collecter des fonds pour la construction d’un pont moderne sur la Seine, qui aurait fait face au Palais du Louvre à Paris.
Lorsque les jeux d’argent étaient interdits au Canada français, ils se déroulaient dans les ambassades ou les résidences des ambassadeurs, qui bénéficient d’une immunité et sont considérées comme des territoires étrangers au sein d’un État.
31. Un aperçu de l’influence française au XVIIIe siècle
L’influence française la plus notable du XVIIIe siècle, qui s’est également étendue au Canada, est la passion éternelle des Français pour les jeux de cartes.
Quelle que soit la classe sociale ou la religion, toutes les facettes de la société l’acceptaient comme un moyen habituel de passer du temps en compagnie d’autres personnes.
Entre 1720 et 1770, une multitude de jeux et d’établissements de jeu ont fleuri et se sont immiscés dans l’univers artistique, s’inscrivant dans des pièces de théâtre et des romans. Ces jeux d’époque mettaient en scène les souverains en place, le roi et la reine. Même les pays voisins et les colonies de la France, y compris le Canada, se sont pris au jeu.
32. Poker: une passion intemporelle, de l’histoire aux jeux en ligne
Lorsqu’il s’agit des inventions de jeux français qui ont connu un grand succès au Canada, on ne peut pas passer à côté du Poker.
Les sources divergent quant à l’origine du jeu. Si certains soutiennent qu’il a été développé lors des mouvements vers l’ouest des États-Unis, d’autres affirment qu’une version ancienne est née en France.
Même dans le monde hautement modernisé d’aujourd’hui, la France n’autorise pas tous les jeux de hasard à être joués en ligne, en raison de leur caractère hautement addictif. Cependant, le Poker nécessite également des compétences mathématiques et une bonne mémoire à court terme. Ainsi, il est maintenant autorisé en France, que ce soit en ligne ou hors ligne.
33. Charles Deville Wells : la légende de Monaco
Au fil du temps, certains personnages emblématiques se sont passionnés pour les jeux de hasard (ou en ont été obsédés). Les légendes urbaines et les ragots ont ainsi atteint le “Nouveau Monde”.
C’est ainsi que nous avons pris connaissance de l’histoire de Charles Deville Wells. Il est sans conteste l’un des joueurs les plus chanceux que le monde ait jamais connu.
En 1891, il a participé à 30 parties complètes de roulette et en a remporté 23. C’est un chiffre stupéfiant, car on raconte qu’à chaque fois qu’il perdait un pari, il doublait sa mise pour le suivant. La somme qu’il a quittée le casino avec équivaut aujourd’hui à environ 6 millions de dollars canadiens.
Il ne fait aucun doute que les amateurs de roulette canadiens de l’époque étaient tentés de tenter leur chance, à l’instar de Charles à Monaco.
34. Similitudes entre le Canada et la France
Alors qu’en France, les tombolas nationales actuelles sont autorisées en vertu d’une loi de 1993, les tombolas provinciales et fédérales du Canada remontent à la fin des années 70.
Néanmoins, il existe quelques similitudes entre les deux pays !
Par exemple, le jeu de Baccara, connu également sous le nom de jeu de banque, est autorisé dans les casinos terrestres des deux pays.
Cependant, les joueurs canadiens ont la possibilité de jouer au Baccarat en ligne dans des casinos agréés, tandis qu’en France, ces jeux ne peuvent être pratiqués que dans les casinos physiques.
35. Boule: un émerveillement pour les enfants et un favori des adultes
Une petite roue en bois peinte de nombreuses couleurs faisait fureur il y a deux siècles, en France, au Canada, et même au Royaume-Uni et aux États-Unis.
La roue comporte 9 cases et la “boule” est une boule en bois qui est lancée pour voir où elle atterrit.
Chaque couleur et chaque numéro est identifié comme un “cheval gagnant”, c’est la raison pour laquelle ce jeu est également appelé “Les Petits Chevaux”.
Vous pouvez parier sur la couleur, les numéros pairs ou impairs, ou des groupes de numéros, très similaire à la Roulette.
Les années 1800 et 1900 – deux siècles de jeux d’argent florissants
Bien que notre histoire ait été marquée par de nombreuses périodes mémorables, les jeux de hasard canadiens ont évolué au fil des siècles pour devenir l’industrie florissante qu’elle est aujourd’hui, brassant des milliards de dollars chaque année.
Nous ne pouvons ignorer les deux cents années qui nous séparent des débuts du Canada jusqu’à votre foyer actuel. En effet, c’est un voyage passionnant à travers le temps que nous sommes ravis de vous présenter, mettant en lumière les évolutions qui ont façonné notre pays.
36. Un aperçu juridique
Les derniers siècles écoulés nous ont révélé d’importants bouleversements dans la manière dont les lois canadiennes ont accepté ou refusé aux citoyens l’accès aux jeux de hasard.
Permettez-moi de vous guider à travers une ligne du temps historique captivante !
1867 : La Constitution autorise l’interdiction de 1892
Au sein de la Loi fondamentale du Canada, les droits d’exercer la légalité ont été confiés aux forces gouvernantes élues par le peuple. Le premier acte a été une interdiction totale des jeux de chance, un moment marquant en 1892.
1900 : Une exception pour le Bingo
Au tournant du XXe siècle, un amendement exécutif fut adopté, permettant aux organisations locales d’organiser des parties de Bingo dans le seul but de mettre l’argent à profit pour les plus démunis.
1910 : L’avènement des paris hippiques légaux
Si le Bingo fut le premier jeu de casino autorisé, les paris sur les courses de chevaux furent également acceptés par les dirigeants de l’époque.
1925 : Du plaisir équitable
Après la Première Guerre mondiale, les jeux de hasard furent autorisés uniquement lors d’occasions spéciales telles que les foires locales, célébrant généralement des jours fériés.
1969 : Cap sur la loterie !
Comme nous l’avons mentionné à maintes reprises, l’organisation d’une loterie nationale est une manière aisée et ingénieuse d’économiser des fonds pour des tâches nécessaires. Ainsi, le Canada put briller à l’échelle internationale lors des Jeux olympiques d’été accueillis à Montréal.
1985 : À chaque province sa réglementation
N’oublions pas la nature fédérale de notre nation. Au milieu des années 80, les autorités décidèrent de confier à chaque province la gouvernance des jeux de hasard sur leur territoire. Qui mieux que les résidents locaux connaissent leurs propres besoins ?
37. Une interdiction totale et un encouragement à la charité
En 1892, les autorités canadiennes ont interdit toutes les formes de jeux de casino et de paris sportifs, à l’exception des courses de chevaux. Cette décision était principalement motivée par des considérations religieuses.
Pourtant, seulement huit ans plus tard, les gens ont été autorisés à participer à des parties de bingo organisées à des fins caritatives.
Que peut-on déduire de cette évolution ?
On peut déduire que le désir de parier est élevé chez les Canadiens. Tous les participants ne cherchent pas nécessairement à gagner gros, comme en témoigne leur volonté de jouer pour une noble cause. Toutefois, l’excitation suscitée par le jeu est incomparable. C’est ainsi qu’en 1900, elle a été mise à profit pour le plus grand bien de la communauté.
Fait amusant : la mise maximale autorisée dans les jeux organisés par l’Église ne pouvait dépasser 50 dollars canadiens.
38. Mises dans les ténèbres
Même si légalement, les gens n’étaient pas autorisés à miser de l’argent et des biens, des jeux illégaux avaient lieu dans des maisons de jeu “non réglementées” tout au long de la période post-Cabot.
Les trois principales activités auxquelles les historiens ont abouti étaient :
- Les jeux de cartes (à la fois des jeux de chance et des jeux de compétence) ;
- Les combats de coqs ;
- Les courses de chevaux.
39. Faro : un joyau oublié
Nous, habitants du XXIe siècle, avons oublié l’engouement entourant ce jeu. Pourtant, il a connu une véritable frénésie au XIXe siècle en Amérique du Nord, sous l’influence encore puissante de l’Europe.
Interdit à maintes reprises en Europe et dans les colonies en raison de ses nombreuses conséquences financières désastreuses, les maisons de jeux illégales continuaient d’organiser des parties qui s’étendaient sur plusieurs jours. L’histoire a une face sombre, puisque certains joueurs professionnels de saloons du Mississippi ont été tués en raison de l’indignation publique suscitée par ce jeu.
Les relations entre le Canada et Faro étaient plus pacifiques en comparaison, mais de nombreuses vies ont été ruinées durant l’âge d’or de ce jeu.
40. Évolution des jeux de hasard au tournant du siècle
Entre les dernières années du XIXe siècle et le premier quart du XXe siècle, de nombreux moments cruciaux liés aux jeux de hasard ont eu lieu.
Passons-les en revue ensemble !
- Avant 1900, les courses de chevaux sont devenues l’engouement des riches et des célèbres. Au début, les choses étaient assez floues car il n’existait pas de règles claires ni de législation spécifique sur les paris autorisés.
- En 1910, le gouvernement fédéral est intervenu. Il a permis un type de pari appelé “Pari-mutuel”. L’argent versé par les perdants est réparti entre les gagnants, les jockeys et l’État sous forme de taxes.
- En 1925, les événements impliquant des courses ont été autorisés en tant que spectacles dans les foires et les expositions.
41. La libéralisation des jeux d’argent au Canada
La loi qui accepte les jeux d’argent (tant qu’ils sont réglementés) est un amendement au Code criminel canadien adopté après la victoire du Parti libéral en 1969. Ils ont fait pression et réussi à faire adopter la libéralisation des jeux d’argent sous Pierre Trudeau (le Premier ministre de l’époque).
Les premières initiatives ont été les loteries provinciales !
Encore une fois, le Manitoba a été le premier à le faire et à établir son propre centre de tirage au sort en 1971. En 1974, trois autres provinces ont suivi leur exemple: l’Alberta, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique.
42. Forces combinées
Pour de nombreuses raisons sociologiques et économiques, les provinces à faible population unissent leurs forces et leurs affaires avec d’autres. Ce même scénario s’est produit dans les endroits suivants :
- Terre-Neuve
- Île-du-Prince-Édouard
- Nouvelle-Écosse
- Nouveau-Brunswick
Toutes ces provinces relèvent de la même institution appelée la Loterie de l’Atlantique.
43. La naissance des casinos commerciaux
La province gagnante dans la course aux casinos commerciaux organisés a été le Manitoba. En 1989, dans la ville de Winnipeg, le premier casino équipé de machines à sous, de terminaux de loterie vidéo, de machines de vidéo poker et d’autres options de divertissement typiques a ouvert ses portes.
Montréal a rapidement suivi en 1993 avec son propre établissement.
Fait amusant : les loteries réalisées au moyen de billets physiques ou d’appareils de loterie vidéo rapportent chaque année des millions de dollars canadiens aux percepteurs d’impôts des provinces.
44. Du rêve à la réalité : Great Canada Gaming
Les partisans des casinos, qu’ils soient issus de divers groupes ou d’autres origines ethniques, se sont battus pour obtenir un environnement sécurisé pour jouer.
Grâce à l’intervention d’une division du gouvernement Canadien, Great Canadian Gaming, ce combat est devenu réalité. À ce jour, l’entreprise possède 25 établissements offrant une variété de machines à sous, de jeux de table et, pour le plus grand d’entre eux, des hippodromes.
Les revenus totaux générés par ces établissements représentent environ 67 % du budget global en 2018, dépassant même les 1,2 milliard de dollars canadiens l’année précédente.
Il est intéressant de noter que, grâce à sa remarquable croissance économique, la Great Canadian Gaming Corporation est désormais cotée à la Bourse de Toronto sous le nom de “GC”.
L’influence des célèbres jeux d’argent américains sur le monde du jeu au Canada
Pour avoir une image historique complète, il faut parler de l’impact du voisin du Sud sur le développement de l’industrie. En voici les principaux aspects.
45. Le poker, le Roi Incontesté des Jeux d’Argent
Le poker est sans aucun doute une fusion de plusieurs jeux de cartes provenant des quatre coins du monde. Toutefois, la première version du jeu telle que nous la connaissons aujourd’hui était pratiquée à la Nouvelle-Orléans sous le nom de paque.
Bien que ses origines françaises ne soient pas attestées, il est plausible de supposer que le poker a été adapté aux États-Unis pour devenir ce qu’il est aujourd’hui.
Il s’est rapidement propagé dans le Sud pendant la guerre civile, puis vers l’Ouest avec l’expansion, atteignant même nos frontières septentrionales.
Saviez-vous que, au Royaume-Uni, un jeu de bluff joué avec un jeu de 20 cartes, connu sous le nom de Brag, était populaire au XIXe siècle ? On pense que le poker tel que nous le connaissons aujourd’hui a été influencé par ce jeu.
46. Les fumeries clandestines: une influence new-yorkaise
Au XIXe siècle, sur la côte est des États-Unis, particulièrement à New York, des mafieux locaux ont établi des maisons de jeu illégales, communément appelées “policy shops”
Ces établissements opéraient en toute quiétude grâce à la complicité fréquente des organisateurs avec la police
Bien que les communautés italiennes et cubaines étaient principalement impliquées dans ce commerce clandestin, il est mentionné que quelques maisons canadiennes ont également vu le jour, bien que les détails à ce sujet soient peu documentés.
Les paris sportifs sur les courses de chevaux étaient également populaires auprès des parieurs illégaux de l’époque.
La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, a également connu l’établissement de nombreux lieux de jeu para-légaux au cours des XVIIIe et XIXe siècles.
47. Les jeux d’argent : déviance ou spiritualité ?
Tout au long de l’histoire des États-Unis, les jeux d’argent ont souvent été perçus comme une “transgression déviante” par rapport à un mode de vie socialement acceptable.
Cependant, cette vision est intrinsèquement excluante des perspectives non judaïques. Comme nous l’avons vu précédemment, les populations indigènes d’Amérique du Nord utilisaient les jeux de hasard à des fins bien plus que récréatives. Pour elles, il s’agissait et continue d’être un outil spirituel revêtu d’une dimension rituelle.
Un problème similaire a été soulevé en ce qui concerne le tabac, une pratique souvent mal perçue qui fait partie intégrante de l’histoire des Premières nations.
48. Les loteries projetées au cœur de la révolution des jeux de hasard
En 1769, les loteries furent fortement restreintes dans les colonies. Cela ne fut qu’un des éléments de la liste des plaintes qui ont conduit à la Boston Tea Party… et la suite appartient à l’histoire !
Nous avons été témoins de luttes similaires au Canada et dans les territoires américains, tous deux étant des colonies de la Couronne britannique à la fin du XVIIIe siècle.
Si nous avançons dans le temps, nous constatons qu’après les années 60, les loteries furent utilisées pour collecter des fonds, ce qui est très similaire aux cas du Canada.
49. Le récit faux et offensant de “l’Indien Riche”
De nombreuses communautés amérindiennes du Canada et des États-Unis ont été associées à tort à l’exploitation commerciale de jeux de hasard, présentée comme une caractéristique innée de leur culture.
Malheureusement, il existe encore aujourd’hui un fort désir de dénaturer la culture autochtone, ce qui a conduit à la propagation de rumeurs. Ces rumeurs ont créé un stéréotype selon lequel les leaders des tribus restantes ne seraient que des hommes d’affaires sauvages, motivés uniquement par le profit financier.
Même le magazine TIME a contribué à perpétuer cette idée en affirmant que les casinos gérés par des Autochtones ont un impact négatif sur les communautés où ils prospèrent.
Il est important de souligner que ces idées ne sont que des mythes, qui alimentent des préjugés injustes et contribuent à l’effacement culturel des groupes ethniques.
Le jeu chez les Premières Nations: Entreprise et Divertissement dans le Monde Moderne
Puisque nous avons atteint la phase actuelle de notre chronologie, nous devons examiner la façon dont les Premières nations jouent aujourd’hui.
Cette section vous guidera à travers :
- Les cas juridiques remarquables
- La croissance économique
- Faits à retenir
50. L’autonomie comprend-elle les jeux?
En 1996, la Cour suprême du Canada a examiné une affaire intitulée “R c. Pamajewon” qui portait principalement sur les jeux de hasard et les casinos.
Supposons que la Constitution canadienne stipule que les “paris à enjeux élevés” relèvent de la compétence du gouvernement fédéral ou local. Dans ce cas, les représentants des tribus des Premières Nations ne sont pas d’accord.
Pourquoi?
Ils affirment que les jeux de hasard font partie de leur identité culturelle. Ainsi, si les autorités fédérales leur permettent d’organiser des activités de chasse et de pêche, comme ils l’ont fait pendant des milliers d’années, elles devraient également leur accorder la même autorisation pour les jeux.
Comment cela s’est-il terminé?
La cour ne leur a pas accordé cette autorisation. Elle a fait valoir que l’autonomie est permise dans certaines limites établies par la Constitution.
51. L’industrie des jeux autochtones aujourd’hui
Les opérations de casinos autochtones existent depuis environ trois décennies. Les provinces les plus impliquées sont:
- Colombie-Britannique
- Manitoba
- Alberta
- Ontario (qui abrite également deux casinos caritatifs complets)
- Nouvelle-Écosse (principalement axée sur les machines de loterie, également appelées VLT).
Chaque année, leur chiffre d’affaires brut dépasse toujours 1 milliard de dollars canadiens. Une grande partie des bénéfices, après impôts, est réinvestie dans les communautés locales pour répondre à leurs besoins les plus urgents.
D’un point de vue général, les représentants des Premières Nations adoptent une approche positive à l’égard de ces entreprises, principalement parce qu’elles créent des emplois et rapportent de l’argent à la main-d’œuvre et à leurs familles.
52. Combien d’autochtones participent aux jeux d’argent?
Nous avons abordé en détail l’emploi des autochtones dans les casinos et les centres de villégiature. Cependant, quelle est la proportion d’autochtones qui jouent activement à ces jeux en tant que clients?
- Entre 51% et 74% d’entre eux jouent au moins une fois par mois
- Une proportion plus réduite, soit entre 14% et 50%, joue une fois par semaine ou plus fréquemment.
Quels sont les jeux les plus prisés?
Le bingo est le jeu le plus populaire, suivi de près par les machines à sous et les appareils de loterie vidéo.
Un fait intéressant : l’une des particularités uniques des jeux d’argent autochtones est la présence de “casinos fluviaux”, un phénomène qui se répand du Canada jusqu’au sud des États-Unis.
Commentaires sur l’essor actuel de l’industrie des casinos au Canada
Nous sommes arrivés à la date d’aujourd’hui avec notre chronologie. Mais, comme nous l’avons vu, le secteur connaît aujourd’hui une croissance exponentielle.
Nous allons vous présenter les faits les plus importants, afin que vous puissiez repartir avec une image claire.
53. Évolutions dans le Code pénal
Depuis l’époque de la Confédération jusqu’à nos jours, les définitions de ce qui est considéré comme illégal dans les jeux de hasard ont connu des changements. Par exemple, le terme “pari” a été ajouté pour englober toutes les formes de mises d’argent, et le terme “maison de pari” désigne désormais les anciennes “maisons de jeu illégales”.
Au fil des ans, des éléments jugés désordonnés et hors-la-loi ont été ajoutés : faire des paris, organiser des paris, tenir des fosses de combat d’animaux, organiser des courses de chevaux, etc.
Même dans ce contexte, de nombreuses propositions de lois en faveur du jeu ont été présentées au corps législatif par des représentants d’obédience libérale, principalement axées sur les loteries, depuis les années 1930 jusqu’à la fin des années 1960. De nos jours, de nombreuses histoires de gains à la loterie ont été rendues possibles grâce à la légalisation des jeux d’argent, certains joueurs allant même jusqu’à publier des stratégies sur la façon de reconnaître un billet de loterie gagnant avant de le gratter.
Fait amusant : le premier club de courses créé au Québec dès 1787 portait le nom de “Quebec Turf Club”.
54. La Commission des jeux de Kahnawake
En 1999, des efforts ont été déployés pour créer la première autorité canadienne chargée d’octroyer des licences aux casinos, qu’ils soient des établissements physiques ou, de plus en plus, des sites internationaux de jeux de casino en ligne.
Nous suivons attentivement leur travail depuis plusieurs années.
Nous avons constaté qu’ils accordent une attention croissante aux joueurs, à leur bien-être ainsi qu’à leur situation financière. Cette institution est le fruit direct des efforts des Autochtones, en collaboration avec les législateurs et les groupes de pression, dans le contexte créé par l’amendement de la Constitution de 1982 qui a légalisé les jeux de hasard.
55. Les derniers soubresauts de l’opposition puritaine
Bien que les jeux de hasard existaient bien avant Abot et Colomb, le Canada a longtemps fait face à une forte opposition juridique envers les jeux de hasard. Cette opposition a perduré pendant une grande partie du 20e siècle, mais s’est progressivement affaiblie.
Dans les années 90, elle était presque inexistante et de nombreuses stations balnéaires populaires de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse ont prospéré, suivant le modèle des régions Est et Ouest de l’Amérique, notamment La Nouvelle-Orléans et Las Vegas, pour être plus précis.
56. Statistiques actuelles sur les jeux d’argent
Afin d’obtenir une image complète, nous avons décidé de vous montrer comment les jeux d’argent canadiens se présentent aujourd’hui sous forme de chiffres.
Les activités préférées des Canadiens en pourcentage
Entrées de loterie simples | Cartes à gratter | Autres jeux de casino |
---|---|---|
65% | 36% | 22% |
Même si l’âge légal pour jouer au Canada est de 18 à 19 ans, les jeunes adultes ne s’intéressent pas tellement aux casinos et préfèrent les jeux vidéo en ligne.
En changeant de groupe d’âge, on constate un changement de préférence. Nous avons résumé les résultats dans le tableau suivant.
+40 to 55 | 55 to +64 |
---|---|
Bingo | Machines à sous |
Les millennials semblent privilégier le poker comme activité de casino.
De manière intéressante, un changement géographique a également un impact sur les choix de jeux. Ainsi, la situation actuelle est la suivante:
- Les terminaux de loterie vidéo sont les plus populaires au Manitoba
- Les provinces de l’Atlantique affectionnent particulièrement le bingo
- Les régions francophones sont fortement attirées par les paris sportifs
L’Ontario est la province la plus productive, accumulant plus de 40% des revenus nationaux des jeux d’argent chaque année. Cela n’est pas surprenant, étant donné qu’elle possède la plus grande population.
57. L’emploi
Avec plus de 20 millions de Canadiens qui participent, il n’est pas étonnant que ce domaine génère des opportunités d’emploi pour les citoyens dans les environs des centres de jeux.
Selon les données fournies et régulièrement mises à jour par l’Association canadienne des jeux d’argent, le secteur des jeux d’argent emploie à plein temps environ 135 000 personnes.
Ces chiffres ne dissimulent aucune vérité.
Les revenus générés par ces activités seuls s’élèvent à plus de 15 milliards de dollars canadiens.
58. Genre et statistiques captivantes des jeux d’argent en ligne
Dans notre domaine d’expertise, les hommes représentent 57% de la clientèle des jeux d’argent en ligne, tandis que les femmes représentent les 43% restants.
Le smartphone demeure l’appareil préféré pour les deux principaux groupes.
Bien que les revenus internes soient énormes et aient déjà atteint des milliards, les casinos en ligne étrangers restent extrêmement rentables grâce uniquement aux joueurs canadiens.
Selon les statistiques étrangères, les Canadiens investissent davantage dans ces plateformes que leurs voisins américains et légèrement plus que les joueurs britanniques.
Fait amusant : En termes de popularité, les courses de chevaux ont considérablement diminué au fil des ans, ne représentant que légèrement plus de 3% des paris effectués. Les “salles de cartes” connaissent à peu près la même fréquentation.
59. Jeux et budget : l’empreinte de votre quartier de résidence
Il semble exister un lien entre le mode de vie d’un adulte canadien ordinaire et sa propension à dépenser dans les jeux de casino, qu’ils soient en ligne ou hors ligne.
Que voulons-nous dire par là?
Si une personne vit en famille, en couple ou en colocation, elle dépensera moins pour les jeux d’argent. En revanche, si elle vit seule et n’est pas engagée dans une relation amoureuse, elle consacrera davantage de budget à son passe-temps. Même dans ce contexte, les hommes dépensent en moyenne plus de 800 $CAN par an, tandis que les femmes dépensent en moyenne plus de 500 $CAN.
Saviez-vous que les hommes sont également plus susceptibles de travailler dans les casinos?
Oui, 51% du personnel est composé d’hommes. Il y a 25 ans, seulement 32% étaient des hommes.
60. Un centre de données national
Vous vous demandez peut-être qui collecte la majorité des données utilisées par des experts en casinos comme nous.
La réponse se trouve au sein de l’Association canadienne des jeux de hasard, un organisme relevant du gouvernement fédéral chargé de gérer et d’analyser l’impact de l’industrie des casinos au Canada.
Comme ils définissent leur travail, le monde des casinos influence les demandes et les tendances du marché, les préférences des joueurs et des investisseurs, ainsi que les changements et l’évolution de la société.
De manière régulière, ils commentent l’aperçu du secteur lors de leur sommet annuel et dans le magazine Canadian Gaming Business. En attendant, vous pouvez les joindre via leur compte Twitter @CanadianGaming.
61. Les leçons inattendues de 2020
L’industrie des casinos enregistre une ascension fulgurante et surprenante, dévoilant ainsi le potentiel des jeunes, notamment des étudiants en sciences qui se lancent en tant qu’entrepreneurs dans le développement de casinos en ligne.
Les opportunités d’emploi gagnent progressivement du terrain, avec un nombre de postes dépassant toujours les 130 000. Les revenus, quant à eux, s’établissent confortablement à 9 milliards de dollars canadiens en moyenne.
Nos données internes confirment sans équivoque que les casinos en ligne continuent de jouir d’une popularité sans précédent.
En espérant un avenir radieux pour tous les acteurs de cette industrie florissante!
Nos conclusions sur la Chronologie du Jeu au Canada
Nous voici arrivés au terme de notre passionnante chronologie du jeu au Canada. Au fil de notre parcours de plus de 4000 ans d’histoire, nous avons découvert les plus anciens jeux connus remontant à 2000 avant J.-C., pour finalement nous arrêter en 2021 après J.-C.
Nous espérons sincèrement que cette exploration vous a permis d’acquérir de précieuses connaissances, tout en éveillant votre conscience quant à notre indéfectible attrait pour le jeu. Rassurez-vous, ce n’est ni une récente invention ni un vice condamnable. La vérité est que depuis toujours, l’humanité a été animée par le désir de jouer et de défier le hasard pour voir si la chance serait de son côté!
Au sein de l’équipe de Casinobonusca, nous avons à cœur de vous accompagner pour que vous puissiez profiter de vos jeux tout en préservant votre bien-être, votre bonheur et votre sécurité !
Soyez toujours conscients de votre jeu et jouez de manière responsable et éclairée!