23,5 cas choquants de Canadiens qui ont gagné au loto: Liste complète de choses à ne pas faire

Xavier Gatineau

Casino expert

Mise à jour:
23,5 cas choquants de Canadiens qui ont gagné au loto: Liste complète de choses à ne pas faire

N’avez-vous jamais pensé à remporter le jackpot ? Ces 23,5 histoires vont vous montrer des cas où gagner le gros lot de la loterie canadienne a vraiment tourné mal ! Déroulez la page, lisez le guide et assurez-vous que vous n’allez pas finir sur nos listes.

Mention légale: Nous ne tolérons aucune utilisation des prix remportés en loto ou de tout autre gain dérivé des jeux en ligne qui implique faire du mal aux gagnants ou aux gagnantes ou à leurs proches. Veuillez jouer responsablement ! Pour faire sûr que vous allez utiliser vos gains légalement et d’une manière bénéfique, consultez le guide en bas de cette page.

Vous vous demandez, qu’est-ce que votre vie pourrait devenir si vous gagniez au loto ?

Conseil : méfiez-vous.

Voilà 23 histoires et demie, avec des exemples de choses qui peuvent aller mal pour ceux qui gagnent au loto.

La loterie et le mariage rompu

Voilà cinq drames romantiques surprenantes qui vous montrent comment un prix gagné au loto au Canada peut ébranler votre monde. 

 La loterie et 5 drames romantiques surprenantes

1. Dans la maladie et dans les secrets

Vous connaissez certainement le feu lent, mais constant d’une longue histoire d’amour où les amants vieillissent ensemble tout en prenant soin l’un de l’autre. Pourtant, ce n’est pas le cas avec Ibi et Joseph…

Alors allons définir ce que « prendre soin » signifie dans notre histoire

Quand il a été accusé d’avoir tué celle qui avait été sa femme pendant 30 années, docteur Joseph Roncaioli, âgé 72, a soutenu qu’elle craignait les médecins et qu’il la soignait lui-même à la maison.

Joseph a tué sa femme, Ibi, 17 ans après avoir remporté C$ 5 millions au Lotto 6/49 en 1991 à Ontario, Thornhill. Elle paraît se sentir mal quand son mari a décidé de lui injecter un cocktail létal de médicaments et d’alcool.

Le cas était très populaire en 2008 et tous les journaux canadiens ont suivi l’histoire du destin du vieux gynéco dans les moindres détails.

Une histoire terrible, très émouvante et très sinueuse.

Voilà quelques titres scandaleux qui ont rempli les journaux du temps:

Les titres les plus scandaleux sur le drame loto
  • Doctor injected wife deadly drugs: Crown (Docteur a injecté des médicaments létaux à sa femme: Crown); (CTV News Toronto)
  • Money and Murder (L’argent et le crime); (The Lottery Network)
  • Guilty doctor is termed a suicide risk (Docteur coupable – un risque de suicide) ; (The Star)
  • Don’t jail killer doctor, lawyer argues (N’emprisonnez pas le docteur tueur, dit l’avocat). (The Star)

Il semble que le gynéco avait perdu sa tête à cause d’une série de mensonges que sa femme lui disait afin de couvrir ses actions et le gaspillage de l’argent gagné au loto.

Parmi ces « dépenses » secrets, il s’avéra que Ibi avait donné C$ 800.000 à leur fils et un montant similaire à un autre fils qu’elle avait avec quelqu’un d’autre. Joseph était bien au courant de l’existence de l’autre enfant de sa femme, car il habitait avec eux à ce moment-là. Mais Ibi avait un troisième fils avec un troisième homme, et ce fils avait reçu C$2 millions de la somme totale remportée au loto.

Selon The Star, Joseph Roncaioli avait été condamné à sept années en prison pour homicide involontaire. Le verdict a été contesté pour raison de la fragilité d’esprit de monsieur Roncaioli.

Joseph Roncaioli a été condamné pour homicide involontaire

 

2.  Avoir et voler

Les chemins de l’amour sont mystérieux. Les chemins de la loterie canadienne aussi.

  • Le procès: de 2008 à 2010.

Le cas de Moore a été une histoire longue et scandaleuse qui avait commencé en 2008.

Monsieur Moore disait que sa femme avait volé le billet de sa table de nuit après avoir changé sa médication pour s’assurer qu’il deviendrait vulnérable physiquement et psychologiquement.

Il accusa la Lottery and Gaming Corporation d’Ontario pour faute de ne pas vérifier si madame Arnold était bien la vraie propriétaire du billet.

Mme Moore et ses filles, Bobbi-Jo and Kelly Anne Sharpe, n’ont pas pu fournir des justifications croyables pour expliquer leurs dépenses de quelques C$ 10000 par semaine. Leur avocat disait que, vu que la famille était d’origine modeste, ils n’avaient pas l’éducation et la capacité nécessaire pour garder trace de leur argent.

Leur style carpe-diem avait mené Mary Patricia Moore et Bobbi-Jo devant la Cour Supérieure, sous accusation de quatre délits sous la loi pénale et de paiements frauduleux de plus de C$5.000.

Parmi les dépenses des deux femmes, le tribunal avait découvert C$ 312.000 payés d’avance pour des funérailles. 

Même si les parties sont finalement parvenues à un accord, l’amour n’avait pas complètement vaincu la « malédiction de la loterie » : Mary Patricia Moore a demandé le divorce au mois d’août en 2008 et elle a quitté Gerald avant la fin du procès.

3.  Jusqu’à ce que la loterie nous sépare

Un nœud canadien d’amour et de loterie a noué encore plus fort les destins de Raymond Sobeski et de ses deux ex-femmes dans un procès bien piquant qui a duré pendant deux ans.

Est-ce que la seule faute de Mr Sobeski a été la discrétion, ou il y a-t-il quelque chose de plus ?

Robert Sobeski s’est déclaré comme un célibataire quadragénaire et il a encaissé ses C$ 30 millions le 1er avril 2004.

Selon les déclarations officielles, le célibataire Sobeski avait fêté sa victoire par une rencontre bien romantique avec son ex-femme Nynna Ionson.

Un amant discret et multi millionnaire, Sobeski ne s’est pas vanté de sa victoire celle nuit-là. Ionson avait découvert son nouveau pouvoir financier le jour suivant, grâce à son habitude de lire les journaux.

Il a gardé le secret de son gain au Super 7 Jackpot pour une année environ. Selon les déclarations officielles du temps, il avait prétendu qu’il « ne voulait pas agir en hâte ».

Du scandale, des mensonges et des cœurs brisés

Agir en hâte voulait dire, dans ce cas-là, ne pas dire à son ex-femme qu’il avait gagné le gros lot – du moins, pas pendant leur divorce en 2003.

Selon plusieurs sources, Sobeski s’était consulté avec son avocat de divorce au sujet du prix qu’il avait gagné, donc l’histoire de sa discrétion noble s’avère fausse.

Le monde entier se casse encore la tête en essayant à décider si cacher quelque chose et mentir sont synonymes. Mais Robert Sobeski a fait quelque chose de mieux.

Sobeski a déclaré qu’il avait divorcé Ionson en 2002, bien avant apprendre qu’il avait gagné les C$30 millions.

Ionson à son tour prétendait qu’elle avait reçu les papiers de divorce en 2003. L’histoire était en fait fermée le 8 du février 2004, c’est-à-dire quelques deux mois avant la date d’expiration du prix.

De surcroît, l’amour rendait les choses encore plus difficiles: supposément, Sobeski aimait toujours sa femme et les deux avaient continué leur relation bien après la fin du divorce. Cela explique comment ça se fait que les deux étaient ensemble la nuit après que Sobeski avait encaissé son prix.

Trahie, Ionson avait décidé qu’elle aussi, elle pourrait poursuivre ses droits légaux, car son mari avait gagné les C$30 millions avant la dissolution de leur mariage et il aurait dû déclarer cette fortune comme propriété partagée lors du procès de divorce.

Qui brise un cœur va bien payer

Alt text:         Qui brise un cœur va bien payer

Qui sème le vent récolte la tempête.

Dans le cas de Sobeski, la fortune gagnée en secret était là pour rester, mais pas nécessairement dans sa poche, car Ionson avait obtenu un accord en 2005.

Mais le scandale a vraiment ébranlé la vie de Sobeski quand sa deuxième femme, Sherry, a décidé de reformuler ses prétentions sur la pension alimentaire de ses enfants. Sobeski et Sherry avaient deux enfants.

4. Mon amour, ne gagne pas au loto

Est-ce que l’argent peut changer un cœur ? Ou bien, il arrive pour tout simplement dévoiler des choses qui sont déjà là?

Quand une gagnante de la loterie canadienne encaissa son prix, sa première dépense a été d’acheter des cadeaux-surprise pour une dizaine de ses amis, pour son copain et pour le frère de son copain.

C’est joli, ça, non?

Mais regardons de plus près.

Il y a deux possibilités:

  1. Elle a acheté une motoneige pour son copain, et puis elle l’a quitté pour son frère;
  2. Elle a décidé de lui faire une surprise encore plus grande par le quitter pour son frère.

En tout cas, le bruit court qu’il n’y avait pas de signe de possible séparation avant le grand coup de chance. Il paraît qu’un petit coup de tête de la loterie était tout ce qu’il lui fallait.

Les cancans sur Quora n’expliquent pas clairement si la gagnante avait essayé de se renseigner sur les besoins financiers de ses amis. Mais ce qu’il est sûr, c’est qu’ils ont tous reçu des motoneiges, C$10.000 la pièce.

On ne sait non plus s’ils étaient tous passionnés de sports d’hiver ou bien si la femme était en train de se créer une petite équipe Ski-Doo à elle.

Ce qui est sûr, c’est qu’elle croyait bien avoir amélioré sa vie, mais en fait, il n’y avait que des cœurs brisés partout autour d’elle.

5.  Faites l’amour, pas l’argent

Faites-lamour-pas-largent

Un beau jour, Maurice Thibeault de Chatham, Ontario, gagne C$ 6 millions et quitte son amour, Denise Robertson.

Mais elle ne se contente pas de son pauvre cœur brisé. Au lieu de ça, elle demande une demie du prix Lotto 6/49 que son copain avait remporté.

Et voilà, la guerre commence :

  1. Elle dit que Maurice Thibeault, son amant pendant deux bonnes années, et elle, ils avaient toujours acheté des billets de loterie ensemble. Selon Robertson, leur promesse secrète avait été de partager tout prix 50-50. Il paraît que Thibeault avait gagné, encaissé le prix et disparu sans rien dire ;
  2. Lui, il dit qu’il n’y a jamais eu de promesse de partager les prix ;
  3. Thibeault est victorieux dans la première partie du procès et il encaisse une demie du gros lot ;
  4. Après la requête de Robertson, C$ 3 millions du prix total de Thibeault avaient été saisis par le tribunal en attendant une décision ;
  5. Thibeault décide de porter un procès contre la Lottery and Gaming Corporation de l’Ontario pour ne pas lui avoir payé le prix entier dès le début;
  6. Thibeault accuse aussi la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario pour comploter avec son amante, pour interférence délictuelle dans des relations contractuelles, pour violation d’obligations fiduciaires et légales et pour investigation négligente.

La lutte continue depuis trois ans déjà, et la presse hésite à en tirer une conclusion. Il sera peut-être difficile d’arriver à une clôture, surtout quand on quitte son amant pour le gros lot et qu’on commence une guerre juridique qui dure trois ans.

Un thriller trésors: des amis, des ennemis, ou bien de la famille?

Comment votre famille aurait-elle réagi si vous aviez gagné au loto ? Combien d’amis auriez-vous gardé ? Est-ce que vos relations sont plus sûres que celles des huit gagnants suivants?

6. Le billet malin : la loterie, la famille, la mort

Avec un billet simple de la loterie canadienne, un grand-père de 77 ans de Montréal prend un voyage dans l’enfer. La destination finale – il ne lui reste presque rien.

Voyons le fil des évènements:

  • C’est l’année 2009. Lucien Nault achète un billet Lotto 6/49 et remporte C$16,9 millions;
  • Nault partage la plupart de son prix avec son fils Daniel et offre C$5 millions à ses voisins;
  • Daniel porte un procès contre quatre de ces voisins, en prétendant qu’un d’entre eux avait manipulé son père pour qu’il partage son argent loterie. En plus, il implique le beau-frère de l’ex-femme de Lucien dans son procès;
  • Quelques mois plus tard, la femme de Lucien le quitte;
  • Avec l’argent que Lucien Nault avait gagné au loto, Daniel et sa femme construisent une piscine très chic.

C’est à ce moment que les effets du billet gagnant tournent vraiment mal!

Daniel trouve sa femme morte dans leur nouvelle piscine luxurieuse, quelques jours après avoir gagné, après un dîner qu’ils avaient organisé pour célébrer la fin des travaux de construction.

Il arrange les funérailles de sa femme dans la région de Gaspe et revient chez soi à Montréal. Un beau matin, peu après son retour, le mari affligé prend son chien pour une balade solitaire. Son chien s’éloigne, comme ils le font souvent, et Daniel – comme tout propriétaire prudent le ferait – traverse la rue pour récupérer son chien.

C’est là que Daniel trouve sa fin: sur le passage piétons, écrasé par le capot d’un Jeep.

Un billet gagnant – c’est tout ce qu’il fallût pour que la mort et le scandale finissent par priver Lucien Nault de sa famille et de son trésor.

La nouvelle de la mort de son fils trouve le septuagénaire seul dans une maison de retraite.

7.  La vendetta loto : une vraie minisérie

Un père et trois enfants de Quebec gagnent au loto, le jour chanceux du poisson d’avril en 1986. Rien ne pourrait tourner mal, n’est-ce pas?

Le contexte

L’histoires des Lavigueurs offrait plein de circonstances sinistres : Jean-Guy (le père), Jean-Marie (l’oncle ou Oncle Sourire) et les enfants, Sylvie, Yve, Michel et Louise étaient les seuls membres qui restaient de la famille.

La femme de Jean-Guy (la sœur de Jean-Marie) est morte d’une insuffisance cardiaque en 1983. Ils ont perdu deux filles à la même maladie.

Jean-Guy, ouvrier, avait perdu son boulot en 1985. Il était analphabète, et donc trouver du travail n’était pas facile pour lui. Sylvie, la fille aînée et Jean-Marie prenaient soin de la famille.

Et ça commence…

Jean-Guy sort de sa voiture sans faire attention au portefeuille qui glisse de sa poche avec le billet loterie dedans, qu’il avait acheté avec la contribution de toute la famille, à l’exception de Louise.

Il fait tard déjà quand Jean-Guy se rend compte que son portefeuille avait disparu ; il semble un peu trop tard pour essayer de le récupérer, mais voilà William Murphy, à demi soûl, qui frappe à leur porte. Murphy ne parle pas français. Yve, incapable de comprendre l’anglais, chasse l’étranger soûl avec une batte de baseball.

Murphy est déjà au courant du billet gagnant qui se trouve dans le portefeuille qu’il avait rattrapé. Murphy pourrait foutre le camp avec le portefeuille, avec le gros lot et avec une conscience presque tranquille. Il retourne le lendemain quand-même avec un interprète pour annoncer qu’il avait trouvé le billet gagnant.

Tout le monde se retrouve dans les journaux

C’est un rêve : un bon Samaritain et C$7.650.267, le jackpot le plus remarquable qu’on avait jamais gagné au loto en Québec, finit par arriver chez ceux qui en ont vraiment besoin.

Malheureusement, la famille Lavigueur continue à faire les titres des journaux pendant les années ’80 et jusqu’au début du nouveau millénaire.

Les échos du poisson d’avril

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Jusqu’à présent, l’histoire réelle des Lavigueurs est plus tragique que les satires, les miniséries canadiennes et même le livre que Yve avait écrit.  

8.  Pas d’amis pour les malins

Voilà l’histoire d’un bandit intéressant.

C’est les flamboyantes années ’70s.

Le Canada vient d’ouvrir les portes de sa loterie ; l’argent, du bon argent, de l’argent pour la retraite inonde les poches des profanes. À celle époque-là, la loterie de l’Ontario offrait des jackpots qui pourraient arriver même à C$100.000, une somme qui pourrait même vous arranger pour toute la vie.

De surcroît, à la différence des États-Unis, il ne faut pas payer des impôts sur les gains loto au Canada.

C’est peut-être pourquoi Mr. X a décidé de passer au Canada et tenter sa chance avec la Canadian Lady Luck. Mr. X, citoyen américain de Buffalo, NY, a été le heureux gagnant d’un million C$. Selon Quora, au moment où il gagnait au loto, Mr. X devait 60.000 USD environ au gouvernement américain. La relation entre les impôts et les jeux est un peu différente au Canada par rapport aux États Unis. Notre guide sur les impôts pour joueurs canadiens vous explique précisément quelles sont les différences en fonction du type de joueur et de joueuse que vous êtes, et quoi faire pour utiliser vos fonds d’une manière efficace ; de surcroît, vous y trouverez des détails législatifs que tout joueur devrait comprendre et connaître.

Mais pourquoi jouer franc jeu, quand vous pouvez avoir le beurre et l’argent du beurre ? Mr. X a encaissé ses gains et il a décidé de quitter sa vieille boutique à Buffalo et de s’installer au Canada pour un joyeux avenir et une retraite sans impôts.

Il aurait pu s’en tirer avec, mais c’est un peu différent quand on a des amis!

L’aspect fascinant, en ce qui est de Mr. X, c’est que, malgré son plan malin, il avait ce cœur tout sentimental. Incapable de remplacer ses vieux amis de l’Amérique ou de s’éloigner d’eux sans un mot, il décide de sortir de sa cachette pour juste un jour et leur rendre une visite dans sa bonne vieille ville.

Mr. X se fait arrêter à la frontière, accusé d’évasion fiscale.

Malheureusement, il lui a été impossible de sortir des États-Unis après. Finalement, l’opinion publique lui a été favorable. Mr. X était un gars sentimental qui ne voulait que vivre son rêve. 

9.  Une affaire criminelle de famille et de loterie

Jun-Chul Chung et sa fille Kathleen ont mené une vie opulente pendant quelques mois, grâce à une fortune de C$12,5 millions gagnée au loto: de beaux châteaux, des voitures et tout ce qu’il fallait.

Et pourquoi pas?

Initialement, c’était en fait Daniel Campbell qui avait gagné la fortune. L’innocent Daniel entra dans cette boutique canadienne à Burlington en 2003 avec une offre pour cinq « free-plays » de l’Ontario Variety Plus.

Kenneth Chung, le fils de Jun-Chul, gérait la boutique à ce moment-là. Son père a accueilli Daniel Campbell et il a validé ses jeux free play.

La presse est encore à dévoiler si c’était le besoin ou bien la cupidité qui avait poussé les doigts de Mr. Chung à empoigner le billet gagnant de Mr. Campbell.

Mais la réalité était relativement simple:

Mr. Jung avait découvert qu’un des cinq billets de Campbell était gagnant et il l’a gardé pour soi. Il retourna les quatre billets à Daniel Campbell, qui sort de sa boutique sans rien en savoir.

Et puis Kathleen encaisse le billet.

Mais ce n’était pas risquant, ça?

Elle a nié toute relation avec le commerçant, mais bien-sûr, une vérification de routine dévoila la vérité instantanément.

Les Chung ont vécu quelques mois extatiques avec leur fortune volée. Pendant ce temps-là, le rapport du protecteur du citoyen a marqué le cas comme suspect et la Fifth Estate de la CBC en a lancé une vraie investigation.

Il s’avéra que Kathleen avait risqué un peu trop. La télé a vite trouvé la liaison entre Kathleen et Kenneth.

Mais tout finit par des chansons : Finalement, David Campbell a reçu ses gains, qu’il a partagé ensuite avec sa famille et ses collègues.

La nuance ombreuse de la fin: Toute la famille de Chung a fini en prison. Mr. Chung, 68, vivra les sept ans suivants en prison. Pour Kathleen ça a été quatre ans, et pour Kenneth, dix mois.

Leurs avoirs, jusqu’à C$8 millions, ont bien-sûr été saisis par les tribunaux. De surcroît, le père et la fille doivent payer chacun C$2,3 millions et probablement ils s’en occupent encore.

En fait, toute action entraîne des conséquences. Les Chungs ne sont pas la seule famille qui a fini en prison à cause de la loterie. Malheureusement, ce n’était qu’une des plusieurs tricheries qui ont tracassé le Canada jusque récemment.

10.  Sa peau et son argent

La loterie canadienne Chace the Ace s’est révélée comme une vraie destructrice de familles en 2018, quand Barbara Reddick et son neveu Tyrone MacInnis ont posé avec le chèque immense.

Chace the Ace était bien en vogue sur la côte est du Canada et le jeu faisait souvent de l’argent pour des œuvres de bienfaisance. La BBC l’appelait un « jeu-record d’un million de dollars »

C’était profitable et directe: comme le nom le dit, les joueurs et les joueuses devraient tirer une carte du paquet et celui qui tirait l’as de pique gagnait le jackpot.

Même si les joueurs et les joueuses ne gagnaient pas le jackpot, le jeu offrait plein de chances à gagner et à jouer de nouveau si votre nombre était tiré du paquet.

Qui aurait suspecté qu’un tel jeu allait inciter à la cupidité et la trahison et encore générer un terrible procès?

Quand Barbara Reddick et Tyrone MacInnis du Canada ont gagné C$1,2 millions, les gains ont été partagés en parts égales, c’est-à-dire C$ 611.319,50 à chacun. Mais ce n’était pas ce que Barbara avait envisagé.

Selon les déclarations officielles, Barbara Reddick, elle voyait le fait que son neveu avait accepté une moitié de ses gains comme une trahison. Elle l’avait avoué à la CBC que le garçon qu’elle avait traité de son vrai fils avait brisé son cœur.

Barbara Reddick avait mis C$100 pour acheter des billets de loterie. A son avis, Tyrone, son neveu, âgé de 19 ans, devrait être un porte-bonheur qui valait une moitié du prix de consolation s’ils n’allaient pas tirer l’as de pique.

Mais comme ils avaient gagné le jackpot, le plan de Barbara Reddick était de donner C$ 150.000 à Tyrone. Mais un demi-million de dollars canadiens, c’était une espèce de chagrin tout différent.

C’était le début d’un cauchemar.

La femme, âgée de 57 ans, poursuivit son neveu de 19 ans en justice devant la Cour Suprême de la Nouvelle-Écosse. Bien vite, les gains du neveu sont gelés. Un cas long et compliqué, combiné avec un drame familial et des cordes sensibles et des cœurs déchirés publiquement et plein de chagrin pour l’adolescent et sa tante.

L’Internet signale des opinions partagées.

Qui avait besoin de l’argent, en fait?

Qui avait raison ? Qui méritait l’argent?

Les deux n’ont jamais vraiment arrivé à un accord dans la famille. Pourtant, un juge a décidé que MacInnis reçoive C$350.000 et Reddick prenne le reste du jackpot.

Pourtant, en ce qui est de la confiance et du sentiment de connexion, personne ne sait qui avait perdu en fait, ou même si ces choses n’ont jamais été récupérées.

11.  Ne vous éloignez pas de vos amis, ni de vos billets

C’est dans le besoin qu’on reconnaît un vrai ami – et aussi quand on gagne au loto. Voilà comment un billet de loterie de C$5,75 millions peut tuer une amitié :

Le 2004, Lorraine Teicht, Paul Carlisi, Silvana Pincivero et Aurora Pincivero de Toronto ont mis de l’argent ensemble pour acheter un billet Lotto 6/49. Un signe de solidarité, avant de s’assurer de leur confiance mutuelle;

Quand les quatre amis ont acheté le billet de loterie en gagnant C$5,75 millions, ils ne l’ont pas reçu comme une bonne nouvelle, puisque personne n’avait en fait encaissé l’argent. Ils ont cru d’abord qu’ils n’avaient rien gagné, mais puis leur désenchantement a été remplacé par la confusion.

C’est par hasard, à une fête en 2006, que Carlisi et les Pinchiveros se sont rendu compte qu’ils avaient en fait gagné. Il y avait une correspondance bizarre entre les numéros du billet et les numéros gagnants du site de la loterie.

Naturellement, ils ont pensé à un coup de couteau dans le dos, puisqu’un de leurs amis avait sans doute encaissé le jackpot en secret.

Il leur a fallu du temps pour comprendre qu’en fait c’était Hafiz Malik, le propriétaire de la boutique où ils avaient acheté le billet, qui avait triché. Malik n’a plaidé coupable qu’en 2009, et les quatre amis canadiens ont eu la chance de recevoir leurs gains.

Leurs finances finalement restaurées, les quatre amis ont parlé à la presse séparément.

Le bruit court que, à la différence de leur argent, leur confiance mutuelle n’a jamais été restaurée.

12.  Des collègues en colère

Des-collegues-en-colere

Les employés de Canadian Bell s’amusaient bien ensemble. Jusqu’au moment où un jackpot de C$ 50 millions est venu se battre la queue.

D’abord, ça a été les dix-neuf amis qui travaillaient ensemble à Toronto qui ont revendiqué le jackpot. Mais à leur surprise et frustration, voilà un deuxième group d’onze de leurs collègues qui eux aussi revendiquent le prix.

C’est juste le contexte de l’histoire.

Le désastre s’ensuit naturellement.

Le jackpot a été divisé en 30 parts égales. De ces 30 parts, le premier group a reçu 19, tandis que le reste se dispute en justice.

Des documents juridiques, des frais légaux, des honoraires d’avocat – c’est peut-être où la plupart de l’argent des employés de Bell a été déboursé.

Et ils ne sont pas les seules victimes non plus.

Vingt-sept employés de l’aciérie de Powco à l’Ontario se sont disputé un jackpot encore plus mince, de C$24,5 millions.

À part les dépenses juridiques, les employés de Powco ont relaté que leur vie aussi avait changé complètement ; l’environnement au travail est devenu toxique, les loisirs empoisonnés de stress, plus un grand nombre d’entre eux qui ont dû changer de travail.

Pendant les trois années de la dispute, leurs relations se sont déchirées, puisque la qualité de leur vie s’était détériorée. 

Il y a plein d’études à garantir que ce type de disputes juridiques ont de bonnes chances d’affecter grièvement la vie de ceux qui y sont impliqués. Elles dévoilent souvent de l’infidélité et un très fort désir de gagner, combinés avec l’insécurité sociale et la peur de finir par être trahi.

Trois groups sur 12 qui avaient gagné plus de C$1.000 au lotoont fait appel aux tribunaux en 2011.

13.  On gagne, on perd

Craig Henshaw n’est qu’un Canadien qui a gagné au loto. Il a gagné C$21,4 millions, pour être précis, mais il a payé beaucoup plus pour ces gains que le prix du billet.

Avant de gagner, il avait déjà tout ce qu’il lui fallait. Pas trop en termes de finances, mais il vivait une vie modeste en faisant ce qu’il aimait bien: enseigner.

Quelques minutes avant la grande nouvelle, Mr. Henshaw avait dans ses poches juste assez pour vivre jusqu’au salaire suivant. C’était une journée ordinaire à l’épicerie et Mr. Henshaw, comme tout autre client dans sa quarantaine, il fouillait ses poches pour trouver l’argent dont il avait besoin.

Le caissier vérifia son billet: « C$21.000? », se demande-t-il, le souffle coupé. Non ; c’était C$21,4 millions.

C’était un bon moment pour célébrer!

Il a rassemblé ses meilleurs amis pour un dîner délicieux, mais Mr. Henshaw apprendra très vite que même la carte de crédit de quelqu’un qui venait juste de gagner au loto pouvait être refusée sur place.

Il n’a pas pu revenir chez soi celle soirée-là.

Mais il a eu quelques grandes surprises:

Il y avait des personnes qui lui demandaient de payer leurs prêts étudiants. Il y en avait qui lui demandaient des faveurs personnelles. Plusieurs personnes croyaient que c’était sa responsabilité de payer leurs dettes – et bientôt, ses amitiés ont changé brutalement.

Vers la fin de la journée, il avait déjà reçu 365 messages texte.

Des messages de félicitations, peut-être ? – Non, pas vraiment.

Pour des raisons de sécurité, Craig Henshaw passa sa première nuit de millionnaire dans une chambre d’hôtel. Et puis le coup final: il a dû quitter son travail. Le bruit court qu’il avait décidé, après avoir gagné, de partager un peu de sa joie avec ses collègues : une carte cadeau Starbucks de C$100 à chacun d’entre eux.

Mais cela ne fut pas assez. L’intimidation et le harcèlement ont continué jusqu’à ce que Craig ait dû quitter sa carrière de professeur d’école. 

La vie de Craig Henshaw a continué comme une sorte de retraite en clandestinité.

Selon quelques sources, il vit dans un appartement isolé à Toronto. Il utilise une allocation de ses gains pour soutenir son existence quotidienne, tandis que son style de vie et ses vêtements ne sont pas différents de ceux de tout autre voisin.

On dit qu’il n’a pas gardé trop d’amis autour de lui.

La loterie, cette mine d’or alias des billets pour la prison

Gagner la loterie peut vraiment transformer les gens en vilains. Ou bien, il y en a d’autres qui deviennent des vilains pour gagner au loto. Occasionnellement, un billet gagnant peut créer un combattant anticriminalité.

Tu ne nous crois pas ? Voilà, continue à lire

14.  La loterie, la prison et une petite fille

La chanson métallique de C$ 5 millions de la loterie canadienne ouvra les portes de la prison pour Dan Carley.

Dès que l’argent est arrivé, la vie de Carley commença à ressembler de plus en plus un film d’action et de crime dont l’action se passait au Niagara.

Le février 2006, un jeune garçon âgé de 24 ans gratte un billet de loterie dans une boutique à St. Catharine et il tombe sur de l’or.

Sans casier ni péché, Carley est le fiancé de celle qui va être la mère de son enfant et il est impatient de partager sa joie avec elle. En fait, il est si joyeux, qu’il fait de chaque jour une célébration. Cette joie, comme il l’admettra à la presse un peu plus tard, impliquait de l’alcool, de la cocaïne et des fêtes sans fin.

Ça fait pas long qu’il commence à dépenser dans les C$ 20.000 chaque semaine.

Il essaye d’ouvrir quelques bars dans les environs de Niagara en 2007 – une mauvaise décision et un investissement qui lui a coûté C$1,5 millions. La plupart de sa fortune loto s’écoula dans une dépendance profonde de la cocaïne, l’oxycodone et l’héroïne.

Sa femme donne naissance à leur fille et puis elle s’en va.

En 2013, il se fait arrêter pour des activités avec un gang de motards dans les environs de Niagara. Y compris des activités qui impliquaient du trafic à l’héroïne, la cocaïne et la marijuana, parmi d’autres narcotiques, et en plus trafic aux armes, entrée par effraction, chantage, agressions et activités d’organisation criminelle.

Dans un interview qu’il a fait en prison, Dan Carley disait qu’il était content. En fait, il avait survécu à l’addiction, à la dégringolade, à la séparation et à une tentative de suicide où il a failli tout perdre.

Sa fille ne l’a jamais visité en prison.

15.  Félicitations: des menottes toutes neuves

Un joyeux Barry Shell va à la loterie pour encaisser ses plus de C$ 4 millions et il en sort en menottes.

Barry Shell de Toronto aimait tellement l’argent, qu’il arriva à en avoir plein en 2009. Mais quand il a gagné le jackpot, son passé est revenu pour lui revendiquer ses dettes.

Ça semble idéal, non?

Pas tout à fait.

Il semble que Shell s’était occupé à apporter de l’argent dans sa vie, y compris par :

Voler (le montant total ne dépassait pas C$5.000).

Shell avait fait l’objet d’une enquête pour ses délits et il avait été convoqué au tribunal en 2003. C’était six ans avant son histoire de gain et Shell a décidé tout simplement de ne pas s’en occuper et de ne pas se présenter au tribunal.

Mais la Lottery and Gaming Corporation de l’Ontario a l’habitude de faire une vérification des gagnants à l’aide des autorités. Par conséquence, Barry Shell a été arrêté par la police des moments après avoir pris sa photo avec son chèque.

L’histoire de Shell nous montre vraiment que même la loterie peut être un instrument karmique puissant.

Il va sans dire que la première grosse partie de ses gains a servi à payer ses avocats et les dépenses avec le procès. 

16.  Les pantoufles de Cendrillon pour sortir de la prison

Alt text: Les pantoufles de Cendrillon pour sortir de la prison

Comme Cendrillon, Sharon Tirabassi s’est allée au bal et puis elle est revenue chez soi dans sa vieille chambre. Cependant, son Prince Charmant a perdu les deux pantoufles de cristal de Cinderella pour survivre en prison.

Le contexte

Sharon n’a jamais été riche.

Elle venait d’une famille à cinq enfants et elle a passé son adolescence dans les services de protection de l’état, forcée à mener une vie dure à une étape de la vie quand tout le monde a besoin de stabilité.

Elle est arrivée à survivre avec des revenus de l’assistance sociale pour quelque temps, jusqu’à ce qu’elle se soit trouvée un boulot comme fournisseur de soins personnels. Sharon n’avait pas de place qu’elle pourrait appeler « chez soi »; elle vivait un peu partout et déménageait souvent.

Avant de gagner la loterie canadienne, elle louait un appartement avec ses trois enfants, sa copine Brenda Blinn et une autre amie. Chaque jour elle prenait l’autobus pour aller au travail et elle était relativement contente de sa vie et de ses petites fantaisies d’opulence.

La fée de la loterie – une histoire vraie:

La fin de semaine des Pâques en 2004, Sharon remporte le jackpot de C$10.6 millions du Lotto Super 7 et, d’un coup, sa vie change complètement.

Après une vie sans un « chez soi », elle finit par être la propriétaire de plusieurs maisons luxueuses, avec des voitures éclatantes garées devant, y compris une Cadillac Escalade personnalisée, une Mustang et une Dodge Charger.

Sharon commence à porter de la haute couture et à voyager au plaisir de son cœur, entourée de beaucoup d’amis avec lesquels elle partageait son abondance récemment trouvée.

Mais la fée de la chance n’était pas une bonne fée, comme les marraines des enfants des contes de fées ; l’histoire du bonheur de Sharon fut court:

Elle et Brenda Blinn se sont séparées et Sharon s’est vite retrouvée obligée de payer des frais de location pour ses amis et les dépenses de leurs cartes de crédit, d’investir dans leurs affaires ou de leur louer de l’argent pour des besoins personnels.

De tout cet argent qu’elle avait loué, la plupart n’a jamais été retourné. En plus, Sharon a donné C$ 1 million à ses parents et C$ 1,75 millions à ses quatre frères.

La Cendrillon perd ses pantoufles

Elle tombe sur Vinny, dont elle tombe amoureuse. Ils se marient. Enfin, après plein de mauvaises relations, elle avait trouvé son Prince.

Mais leur joie ne dura pas.

Vinny prend quelques décisions mauvaises qui lui coûtent sa liberté entre 2007 et 2008 et puis encore en 2011. Lorsqu’il est en prison, Sharon perd la plupart de ses avoirs, sa maison à Ancaster y compris.

Et puis, comme tous les rêves, le conte de fées de Sharon et de la loterie s’évanouit.

A présent, elle loue un appartement et prend le bus pour aller au travail, et elle vit du jour au lendemain.

17.  Du gagnant au prisonnier: parce que pourquoi pas

Philip Johnston, avocat canadien, va à la station d’essence de Des Moines, où il achète le billet qui lui apporte le jackpot de la Hot Lotto.

C’est ce qu’il dit, du moins.

Le jackpot de la Hot Lotto était de C$ 14,3 millions au mois de décembre en 2010. Après une longue période pendant laquelle personne n’a revendiqué le prix, Johnston se présente pour l’encaisser.

Première tentative : au mois de novembre en 2011, il y a une demande échouée, puisque les vérifications annulent les réponses qu’il avait préparé.

Deuxième tentative : Un mois plus tard, il prétend qu’il doit encaisser le billet au nom de quelqu’un d’autre. Johnston disait que le vrai gagnant désirait rester anonyme parce qu’il avait créé une fiducie, « Hexham Investments », dont le siège était au Belize.

Il échoue de nouveau.

C’était une transgression de l’une des règles essentielles de la loterie : les gagnant canadiens doivent dévoiler leur identité publiquement pour confirmer la validité et l’intégrité du système.

Troisième tentative : Vingt-trois jours plus tard, avant que le billet expire, une demande officielle du jackpot arrive à la loterie, le billet y inclus, signée par Hexham Investments et par un autre avocat, Crawford Shaw.

Cette fois-ci, le gagnant avait mal orthographié le nom de Hexham Investments, ce qui soulève de sérieux soupçons concernant la validité de la preuve.

Quatrième et dernière tentative : Au mois de janvier en 2012, le deuxième avocat, Crawford Shaw, se présente devant le conseil de la loterie. Pendant la réunion, le conseil demande à Shaw de nommer toutes les personnes qui n’avaient jamais eu le billet. Effrayé, il laisse tout tomber et disparaît.

L’intrigue se corse et les théories se multiplient:

  • Qui était le gagnant en fait et qu’est-ce qu’il était devenu?
  • Avait-il tombé victime à un chantage?
  • On lui avait volé le billet?
  • Pire encore, avait-il été tué?

Les suspicions se transforment dans une investigation complexe chez la station d’essence de Des Moines où le billet avait été acheté.

Bientôt, les autorités publient des photos des caméras de sécurité montrant un acheteur inconnu en capuchon. C’est un vieux collègue de l’acheteur qui les avait appelés, qui a donné des indices cruciaux aux autorités:

Gene Scheller était l’ex-collègue de Eddie Raymond Tipton, c’est-à-dire l’acheteur au capuchon, qui était le directeur sécurité de la Multi-State Lottery Association.

Pendant une conversation légère, Gene avait suggéré à Eddie qu’il pouvait arranger les numéros de la loterie à tout moment. L’idée apporta un éclat dans les yeux de Eddie.

La première fois, il l’a fait, parce qu’il pouvait le faire.

Il pouvait aussi aller encore plus loin et encaisser les gains.

Eddie avait succombé à la tentation de la loterie et cela lui avait apporté 25 ans en prison et C$2,2 millions à payer en sanctions pour fraude.

18.  Un grand billet, une grande responsabilité

Dans toute histoire de super-héros il y a une trace de tragédie. Il suffit de lire les bandes dessinées ou de voir l’histoire de Randall Rush, qui a dédié sa vie à attraper les criminels en col blanc!

Tout a commencé en 2015 avec un billet Lotto Max Alberta de C$50 millions.

La chance place Rush sous le feu de la rampe et le fait projeter une ombre encore plus grande. Après les conférences de presse obligatoires, les achats fantastiques et les vacances opulentes, le quatrième et le cinquième chevalier de l’apocalypse du jackpot loterie font leur entrée : il faut donner et/ou investir l’argent.

  1. Donner de l’argent aux amis aurait dû se trouver sur la liste de choses à ne pas faire de Randall Rush, qui l’avait fait et puis abandonné immédiatement après avoir gagné au loto. Rush disait dans plusieurs interviews que l’argent avait encouragé quelques mauvaises décisions chez ses amis et en plus, il avait alimenté la dépendance de jeu de l’un d’entre eux. La dépendance de jeu peut devenir un problème grave, comme on le montre dans nos histoires sur la dépendance de jeu que nous vous présentons sur notre blog. Là vous trouverez des ressources complètes sur le jeu et la dépendance, ainsi qu’une liste de gens qui ont lutté contre cette dépendance et qui l’ont vaincu;
  2. Les investissements peuvent être une très bonne chose à faire avec ton argent si tu le fais judicieusement. Mais un gagnant de la loterie tombe souvent victime aux filous, et Randall Rush n’était pas du tout différent. Il avait investi jusqu’à C$4,6 millions dans une app mobile liée aux plateformes sociales et dans les achats en ligne d’un tel tricheur.

Le deuxième élément de la malchance du gagnant de la loterie canadienne, les investissements, a mené Rush à « investir » plein d’argent dans des procès au Canada et aux États-Unis.

Il a découvert que les dizaines de millions en profits qu’on lui avait promis n’étaient jamais arrivées. Les voitures chères qu’il attendait, il ne les a jamais vu garées devant sa maison. Taylor Swift et Justin Timberlake n’ont jamais participé à l’évènement corporatif organisé pour célébrer son investissement. Et la liste peut continuer.

Les dossiers des tribunaux font mention de plein de trucs et tricheries impliquant des nuits à Vegas, des voitures luxueuses et des histoires de Hollywood.

Pour quelque temps, la vie de Randall Rush a été dure. La gloire et la célébrité d’un billet qui lui avait remporté le jackpot n’avaient rien fait pour sa sécurité et sa stabilité, et encore moins pour sa prospérité.

C’est ce chaos étouffant et les conflits sans cesse qu’ont alimenté ses actions contre la criminalité financière. Il est bien arrangé du point de vue finance à présent, autant qu’il y a des vilains en col blanc qu’il peut envoyer à la prison.

19.  Un jackpot de cauchemar: 75 cents

Un jackpot de cauchemar

Ici on a une histoire d’horreur pour les fans de la loterie. Elle raconte les exploits de David Stucky, un arnaqueur de masse de Toronto et l’histoire d’un million de C$ en rêves et espoirs de loterie perdus.

Comment est-ce qu’il séduisait ses victimes, David Stucky?

L’opération était habilement présentée comme « L’Association des Acheteurs Canadiens de la Loterie ». En achetant un billet pour la Super 7 à travers l’Association, vous participiez à un achat en group et, pour un prix plus bas, vos chances étaient bien plus grandes.

L’arnaque

Mais les chances promises étaient illusoires. Il est vrai que le contrat garantit une bonne affaire, mais il n’y avait aucune mention du numéro de joueurs et de joueuses inscrit(e)s.

Du mois de mars 1999 au mois de mai 2000, David Stucky avait gagné C$1 million de cette arnaque par courriel. Il choisissait ses victimes parmi les passionnés de jeux de loterie au Canada, aux États-Unis, en Australie et la Nouvelle Zélande.

Tandis que Stucky est devenu millionnaire, votre meilleure chance était de remporter un jackpot d’environ (vous êtes prêt ?) 75 cents. Ce n’était pas la seule arnaque qui fonctionnait de cette manière. Si vous êtes un amateur ou une amatrice des jeux en ligne, nous vous conseillons de toujours jouer responsablement ; c’est pour cela qu’on ajoute toujours de nouvelles ressources pour actualiser notre page avec des informations sur les bonus en ligne les plus récents et les plus sûrs. Sur cette page-là, nos expert(e)s vous fournissent des conseils complets pour vous aider de choisir les meilleures offres disponibles sur le marché, et des critères et des informations essentielles pour que vous ne tombiez jamais victime d’une telle arnaque.

Happy end

Pour ses délits contre les joueurs au loto, David Stucky a été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis, puisqu’il avait fait un plaidoyer de culpabilité. Il doit quand-même payer C$2 millions aux autorités, ce qui fait le double de la somme qu’il avait gagné.

Des gagnants qui ont renoncé : des mentions à tout respect

Des gagnants qui ont renoncé

 

Il y a quelques histoires qui donnent un twist bien sombre à un billet de loto gagnant. Que ce soit par nature ou par leur choix personnel, il y a des gagnants de loto qui abandonnent.

Prenons cette occasion pour s’en souvenir!

20.  Du côté obscur de l’argent

Vous avez certainement vu ce type de films classiques d’horreur qui commencent en bonheur et finissent en hurlements ? La montagne russe de la disparition tragique de Gerald Muswagon en est un bon exemple.

En 1998, le très énergique Canadien avait gagné le jackpot de C$10 millions de la Super 7 au nord du Manitoba. La première course frénétique de ses dépenses avait inclus une maison et huit téléviseurs à grand écran pour ses amis.

Mais ce n’étaient pas des provisions d’épicerie qui suivaient sur sa liste; Gerald’s Logging était une exploitation forestière dans la région de North House. Les ventes allaient mal et sa tentative s’est dégonflée rapidement, tout en lui tirant de grosses portions de ses gains.

Gerald Muswagon a vite succombé à une sorte de dépendance ; il a commencé à acheter des drogues et de l’alcool et à dépenser sans mesure, en courant vers n’importe quoi pourrait lui offrir une récompense immédiate.

Ses premiers exploits dataient de 1981; son casier resurgit au début des années 2000 avec une poursuite exaltante de la police qui finit par une condamnation à trois mois d’emprisonnement pour conduite dangereuse. De toute façon, ce ne constituait pas son dernier délit.

Dans un tel état, il était facile pour les amis qui avaient reçu leurs grandes télés toutes neuves de vouloir – et d’obtenir – toujours plus de Gerald Muswagon. Bientôt, Gerald était ruiné et complètement déçu.

Finalement il a tout arrêté. Sept années tragiques après sa réussite loto, le 2ème octobre 2005, Gerald Muswaggen trouve sa fin, pendu dans le garage de ses parents. Il laissa en deuil :

  • son fils Brayden;
  • sa copine Tammy ;
  • enfants : Bianca, Phoenix et Precious, Gerald Jr., Levi, Derrek, Sherrilyn et Missy;
  • ses parents;
  • ses tantes et ses oncles, ses autres proches et ses amis.

21.  La justice, une loterie plus tard 

Le journal The Star appelle Bob Edmonds un « guerrier de la loterie » ; ce qui est vrai, c’est qu’il a lutté pour la justice en loto jusqu’à son dernier souffle.

Robert (ou Bob) Edmonds, un octogénaire audacieux de Coboconk de l’Ontario, a mené un procès contre la Lottery and Gaming Corporation de l’Ontario, après plus de trois ans de terribles efforts de se faire entendre, d’abord par la OLG et puis par la Police d’Ontario. Peu après sa victoire, il est tombé malade de cancer.

Voilà l’histoire de Mr. Edmond

Mr. Edmond était l’un de ces gens qu’on avait dérobé de sa chance.

En 2001, il alla se faire valider deux billets loto dans une boutique locale. Il y avait une petite récompense attachée à chacun : le premier billet offrait un autre billet gratuit, tandis que le deuxième était un billet d’or qui lui gagnait C$250.000.

Comme il arrivait souvent, la caissière ne lui a rien dit du billet gagnant, en offrant à Mr. Edmonds juste le premier billet et son extra pour la généreuse loterie canadienne.

Afin qu’elle puisse revendiquer le gain elle-même, la caissière manipula Mr. Edmonds à lui dévoiler ses habitudes d’achat et des détails concernant quelques billets de loterie qu’il avait acheté avant. Munie de ces informations, elle encaissa le billet d’or.

La nouvelle de sa richesse récemment trouvée laissa Mr. Edmonds faire les rapprochements. Il signale le cas aux fonctionnaires de la loterie, qui l’ignorent constamment jusqu’en 2002, quand la caissière et son mari se font arrêter, comme mesure temporaire, pour fraude et vol.

Les accusations sont abandonnées. Mais l’octogénaire, il n’abandonne pas et il fait un procès aux fonctionnaires de la loterie, qui, après trois années d’efforts incessants, finissent par lui payer C$ 200.000.

Ce n’est qu’en 2007 que la Lottery and Gaming Corporation de l’Ontario donne enfin à Mr. Edmonds le reste de C$ 50.000.

Une semaine plus tard, le 3ème avril en 2007, Robert Edmonds meurt à l’hôpital, âgé 83, un peu trop tôt pour profiter de son billet d’or, à la fin d’une lutte qu’il avait presque perdue.

La chasse aux trésors de la loterie. Où est-il disparu ?

 La chasse aux trésors de la loterie. Où est-il disparu?

 

Il y a des histoires qui ne vous donnent jamais une fin conclusive. Si vous aimez un bon mystère, les trois histoires suivantes pourraient vous convaincre à initier une investigation !

22.  Gagner et disparaître

Vous aimez bien les fins surprenantes, non ? Et si on vous racontait l’histoire d’une évasion-loterie mystérieuse ?

Des sources sur Quora dévoilent l’histoire d’une autre victime de la malédiction de la loterie de Montréal qui a acheté un billet magique (ou maudit, peut-être ?).

Le chanceux de Montréal prend sa balade régulière à la boutique locale pour acheter quelque chose qui n’avait rien à faire avec la loterie. Les sceptiques disent que ce n’était que par pure chance que la loterie offrait un grand jackpot celle semaine-là.

Il s’achète un billet et – ben oui, il gagne ! Pas moins de C$27 millions.

Ensuite, la seule chose qu’on sait de lui est qu’il quitte l’appartement qu’il louait. Personne n’en sait rien d’autre, vraiment.

Selon les mots apocalyptiques d’une connaissance à lui, personne qui le connaissait n’a jamais rien entendu de lui après.

On gagne le jackpot et puis on se casse ! 

23.  La vie dans un paradis loto

Le folklore raconte d’un gagnant canadien à l’air plutôt luciférien.

Imaginez-vous une version du paradis:

L’ombre des palmiers s’écoule sur le miroir clair de l’eau scintillante — des jeunes mariés marquent les pas de leur lune de miel sur le sable. Des arômes tropicaux et des paysages luxuriants surveillent les jeux des enfants, des parents et des grands-parents. Les oncles et les tantes en chapeaux drôles sirotent aux cocktails garnis de petites ombrelles.

Autrement un endroit typique pour les vacances de luxe, le Club Med Cancun maintient une atmosphère décente, adaptée surtout aux client(e)s un peu plus âgé(e)s, qui choisissent à faire des vacances avec leurs enfants.

Et voilà le gagnant loto:

Le charme intoxiquant du jackpot de la loterie peut ajouter un peu de folie dans la vie du gagnant.

Une histoire de Quora parle d’un Canadien qui, après avoir gagné son jackpot, commença une fête sans remords qui envoûta toute la station.

Pendant plus d’une semaine, il n’oublie pas de gouter abondamment de toute potion alcoolique que l’île a à offrir et il amène la tentation partout avec soi, en parlant fort et en saluant tout le monde.

Scandalisées par son comportement indécent, les familles en vacances sont enchantées de le voir partir à la fin de son séjour.

Mais notre pécheur est tellement enivré, qu’il rate son avion. Il se retrouve tout seul à l’aéroport et il décide qu’il peut se permettre un nouveau coup de vacances hédonistes à Cancun.

Revenu dans la station, le Canadien essaye de jeter ses trucs magiques sur tout le monde, en trébuchant sur le sable à la recherche de bons touristes qu’il pourrait corrompre à le rejoindre dans ses exploits.

Finalement, comme par intervention divine, il s’en va.

La légende raconte que le personnel du Club Med a veillé à son embarquement. Il était à peine conscient et il n’est jamais revenu dans la station.  

23,5.Recherché: avez-vous vu cet homme ?

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Une autre légende sur Quora parle d’un homme qui avait tout perdu pour la loterie.

Il achetait des billets sans cesse, non-stop, sans aucun résultat.

Finalement, il semble qu’il a vendu sa maison pour utiliser la plupart de l’argent pour acheter encore de billets de loterie. Mais les dieux de la loterie étaient inflexibles. Son sacrifice ne lui a jamais apporté aucun gain.

Personne ne sait ce qu’il est devenu. La presse n’en a jamais parlé.

Est-il possible de dédier tout cela au jackpot tout-puissant?

Est-ce que ce type existe vraiment ? Est-ce juste un avertissement urbain?

On ne le saura peut-être jamais!

Résistez à la malédiction de la loterie – le guide suprême

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Vous voulez bien ne pas finir sur la liste de ces personnages de nos histoires, n’est-ce pas? Voilà 3 pas simples pour résister à la loterie:

1.  Délayez la publicité

Si vous apprenez que vous avez gagné le jackpot:

  1. N’encaissez pas le billet tout de suite ;
  2. Assurez-vous que vous savez combien de temps vous avez pour revendiquer votre billet, pour ne pas rater la chance d’encaisser les gains que votre chance vous a apporté. La plupart des loteries donnent les gagnants entre six mois et un an pour revendiquer leur prix;
  3. Utilisez ce temps pour rédiger deux plans:
  4. un plan pour éviter les effets de la publicité;
  5. un plan financier pour utiliser vos gains.
  6. Maintenant c’est le moment de revendiquer votre prix.

Les loteries canadiennes promeuvent leurs gagnant(e)s pour s’assurer que les jeux sont transparents, que toute anomalie va être signalée, et pour rassurer les gens que tout le monde a une chance à gagner.

Mais il y a beaucoup d’histoires de loterie qui ont mal tourné à cause des effets négatifs de la publicité:

  • Les organismes de bienfaisance cherchent des donations;
  • Les fraudeurs/fraudeuses vous envahissent avec des fausses opportunités d’investissement;
  • Les hackers essayent de craquer le compte bancaire du gagnant ou de la gagnante;
  • De vieux amis et l’entourage du passé vous inondent la boîte de courriel;
  • On peut vous reconnaître dans la rue, vous pouvez vous faire accoster au magasin ou détroussé etc. 

Les loteries canadiennes permettent aux gagnant(e)s de rester anonymes s’ils peuvent fournir des preuves qu’il pourrait y avoir vraiment un problème de sécurité.

Les gagnants peuvent éviter certains interviews dans la presse aussi. À part la fameuse cérémonie de la photo avec le gros chèque, on peut bien refuser des interviews avec la presse.

Ne faites pas des vagues, restez en sécurité et profitez de votre argent au maximum!

2.  Rassemblez une équipe à laquelle vous pouvez faire confiance

L’argent peut signifier des investissements, des impôts, des transactions immobilières, des fiducies de famille et des biens divers. Il est essentiel d’avoir une base solide :

  • Un consultant financier professionnel pourra vous diriger vers les investissements les plus profitables, loin des arnaques ou des affaires qui vont épuiser vos ressources ;
  • Des avocats de bonne qualité pourraient vous donner les meilleurs conseils concernant les transactions immobilières et les mesures de protection que vous devez prendre pour sauvegarder votre argent et faire des contrats en toute sécurité;
  • Employez un comptable pour mieux naviguer la fiscalité ;
  • Recherchez des spécialistes expérimentés pour mettre en place des fonds fiduciaires, acheter des biens à l’étranger etc.

N’évitez pas de chercher et de payer bien pour le meilleur conseil financier disponible. C’est un investissement qui va vous sauvegarder l’argent et vous aider à le multiplier.

3.  Faites votre plan

C’est vrai que l’économie change constamment, mais il est possible de garder toujours le contrôle sur quelques choses si vous vous permettez d’être un peu flexible:

Établissez la priorité de vos dépenses

Chacun peut avoir des besoins différents, bien-sûr, mais n’oubliez pas votre santé mentale et physique. Restez en bonne santé pour pouvoir profiter de vos gains.

Votre super équipe finance va vous aider à décider sur vos priorités financières à partir de votre style de vie et votre contexte économique particulier.

Clarifiez vos économies

Il y a plein de modalités pour faire des économies et votre équipe de consultants pourra détecter les choses que vous perdez de vue.

Les gains de loterie ne sont pas imposés au Canada, donc la somme que vous gagnez est la somme exacte que vous allez avoir sur votre compte bancaire. Pourtant, si vos fonds produisent des intérêts et des profits de vos investissements, vous allez payer un impôt sur ces revenus.

Faites attention à l’inflation et les tendances de l’économie lors de choisir votre méthode de faire des économies et assurez-vous que cela est profitable pour vous.

Des choses à éviter:

  • Ne changez pas de style de vie soudainement : si vous n’êtes pas préparés pour les étapes suivantes ou si vous ne savez pas comment faire pour soutenir un nouveau style de vie, vous allez dépenser votre argent plus vite que vous l’avez prévu ;
  • Ne quittez pas votre travail dès que vous encaissez votre prix : cela s’articule avec le conseil antérieur. Ne quittez pas un travail qui vous plaît ou bien une occasion de continuer une occupation satisfaisante du point de vue intellectuel et financier;
  • Ne vous sentez pas obligé de continuer à donner de l’argent à votre famille, à vos amis ou aux organismes de bienfaisance: à long terme, votre succès pourrait être bien plus profitable pour vos proches que des cadeaux qui pourraient sécher vos ressources bien plus vite que prévu. Il peut sembler que vous avez gagné un gros montant, mais il n’est pas illimité;

Conclusion

Une leçon à apprendre des histoires de gains de loterie qui tournent mal, c’est que l’argent ne vous garantit pas une vie miraculeuse. Ce sont toujours nos actions qui comptent.

On dit souvent que la richesse peut vite se transformer en pauvreté. On dit aussi que voir tous nos rêves tourner en réalité, même si ce n’est que pour un moment passager, vaut la peine de supporter toutes les conséquences.

Pourtant, il y a plein d’histoires de gagnant(e)s qui ont été emporté(e)s par leur succès, qui ont fini par perdre leur argent et leur liberté ou la vie qu’ils/elles vivaient avant d’avoir le billet gagnant dans leurs mains.

Sources utilisées: